Ce que l'on sait sur l'incendie qui a ravagé un ancien squat à Nice

Une épaisse fumée était perceptible dans le ciel niçois dans la soirée de ce dimanche 7 septembre. Un ancien squat a été touché par un incendie de grande ampleur près de la place de la Brigue.
• Un incendie intense
Le feu s'est déclaré en début de soirée et a ravagé le bâtiment. Un témoin explique à BFM Nice Côte d'Azur que les locaux se sont embrasés en cinq minutes. "Il y avait les odeurs, il faisait très chaud. J'habite au cinquième, ça chauffait au niveau de ma poitrine. Ça pétait, on entendait des vitres qui tombaient", ajoute une riveraine auprès de BFM Nice Côte d'Azur.
Sur place, six voitures ont été abîmées par le sinistre. Elles ont, pour la plupart, fondu en partie sur leur flanc droit. Un lampadaire a également fondu sous l'effet de la chaleur.
Les 17 sapeurs-pompiers déployés sur place ont maîtrisé l'incendie aux alentours de 21 heures. Ce lundi 8 septembre, quelques fumées émanaient encore des lieux du sinistre.
• Des fumées et des flammes visibles à distance
Des Niçois ont assisté à l'incendie, très intense, dont les flammes et les fumées ont pu être aperçues de loin.
"J'ai entendu des enfants crier. Quand j'ai vu que les flammes étaient facile à 8 mètres de hauteur, j'ai demandé à la police si je pouvais récupérer ma voiture à proximité mais ils m'ont dit non, parce que le feu avait déjà bien évolué", raconte une témoin.
Un autre explique qu'il "sentait la chaleur" alors qu'il se trouvait "à 100 mètres du feu. Une colonne de fumée était perceptible à plusieurs kilomètres à la ronde.
• Un ancien squat
Le bâtiment touché est un ancien squat, dont les derniers occupants ont été expulsés début septembre par les services de police, comme l'indiquait Anthony Borré, premier adjoint au maire. Il devait être détruit au cours des prochaines semaines.
Les soldats du feu sont tout de même restés mobilisés une bonne partie de la nuit pour s’assurer qu’aucune victime ne se trouvait dans les décombres.
L’enquête ouverte après le sinistre devra préciser si l’occupation illicite des lieux est à l’origine du sinistre ou non.
Sur le réseaux social X, Christian Estrosi, maire de Nice, a évoqué les "dangers que représentent les squats" et estime que l'incendie "aurait pu être bien pire et coûter des vies en se propageant aux immeubles voisins".
Ce lundi, la ville de Nice a fait part de sa décision de "porter plainte afin de comprendre l’origine de ce sinistre, de faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé et d’identifier le ou les responsables de cet évènement qui aurait pu être dramatique".
• La circulation des trains perturbée
Le bâtiment est situé tout près d'une ligne ferroviaire, non loin de la gare Saint-Roch. L'incendie a ainsi causé plusieurs "retards et suppressions" de train entre Vintimille et les Arcs, comme l'indiquait la SNCF ce lundi matin.
L'incident a pris fin en début d'après-midi, vers 13h30, et la circulation a repris progressivement. Des retards sont tout de même annoncés "jusqu'au rétablissement normal du trafic".