Carros: la ville dote sa zone industrielle de caméras de surveillance pour renforcer sa sécurité

À Carros (Alpes-Maritimes), les caméras de surveillance se multiplient sur l’ensemble de la commune. Déjà équipée de 93 caméras en début d’année, la ville en compte désormais 125 grâce à de nouvelles installations dans sa zone industrielle. Une promesse tenue du maire Yannick Bernard, qui s’était engagé à renforcer la sécurité des 12.000 salariés qui viennent travailler au quotidien sur ce site.
Une zone d'activité enfin sous surveillance
"Ça paraît assez hallucinant, mais il n’y avait pas de caméras de vidéoprotection sur la première zone industrielle du département, qui fait 2,5 milliards de chiffre d’affaires", souligne-t-il à BFM Nice Côte d’Azur.
L’installation a été cofinancée par le département et les industriels de la zone, dans l’espoir de faire de ces équipements une arme de dissuasion face aux incivilités et aux actes malveillants, trop fréquents dans ce secteur.
"Ce qui se passe la nuit: les voitures incendiées, les voitures volées, les dépôts sauvages qui sont strictement interdits. C’est scandaleux de voir ça devant son agence. Et on s’est fait cambrioler plus d’une fois... Donc rien que ça, je pense que ça rassure un peu tous les gens qui bossent sur la zone", confie Alain Schifano, responsable du parc de l’agence Point.P à Carros.
"Ça peut arriver qu’il y ait des accidents. Par exemple, le stop qui n’est pas très loin de notre entreprise est souvent, malheureusement, pas respecté. Et justement peut-être faire réfléchir les gens à deux fois avant de commettre ce genre d’incivilité", ajoute Sophie, assistante équipe-service dans le secteur de la Grave à Carros.
Un centre de supervision au cœur de la police municipale
Les images sont directement retransmises et supervisées depuis le centre de vidéoprotection situé au cœur de l’hôtel de police municipale. Le dispositif permet de renforcer la sécurité non seulement de la zone industrielle, mais aussi de l’ensemble des Carrossois. Il facilite des interventions plus rapides et plus ciblées des forces de l’ordre.
"Tous les jours, on a quatre à cinq affaires de dépôt sauvage. Après, tout ce qui est vol, c’est soumis à la gendarmerie par une enquête. Ce sont eux qui viennent ensuite extraire les vidéos", précise Emmanuel Jeay, chef adjoint à la police municipale de Carros.
Au total, la mise en place de ce dispositif a nécessité un investissement de 260.000 euros.