Attaques en Israël: le film sur les massacres va être diffusé aux élus de la métropole de Nice

Après l'Assemblée nationale, la métropole de Nice. Le "film" montage, qui montre les massacres commis par les commandos du Hamas contre Israël le 7 octobre, va être diffusé auprès des élus métropolitains, a appris BFM Nice Côte d'Azur, confirmant une information de Nice-Matin.
La diffusion, organisée à l'initiative du président de la métropole Nice Côte d'Azur et maire de Nice Christian Estrosi, aura lieu jeudi après-midi, après le conseil métropolitain.
Le film montre des images de civils traqués, tués à bout portant, des cadavres d'adultes et d'enfants suppliciés, gisant dans les fourrés, mais aussi des bébés au visage flouté, dans des sacs mortuaires. Il montre également des assaillants du mouvement islamiste se glorifiant de leurs actes.
Israël s'est mobilisé ces dernières semaines pour le diffuser largement dans plusieurs pays auprès d'élus, de décideurs et de journalistes.
Nice-Matin explique que l'initiative de Christian Estrosi est saluée par Philippe Vardon, le chef de file des élus Reconquête!, le parti d'extrême droite d'Eric Zemmour. "J’assisterai à cette diffusion car je n’ai pas pour habitude de refuser de voir le réel", indique l'ancien membre du RN.
Les élus Les Républicains semblent aussi être favorables à la diffusion de ce montage. La gauche y est plus réticente. "Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de visionner ces massacres terroristes pour éprouver de l’effroi et de la compassion envers les victimes", dit l'élue Juliette Chesnel Le Roux au quotidien régional.
"Une atteinte à l'humanité toute entière"
À l'Assemblée nationale, le film avait été diffusé mi-novembre devant plusieurs députés.
"Je crois que ceux qui ont vu cette vidéo ne pourront plus, pendant un long moment, dormir en paix", avait confié le député Renaissance Mathieu Lefèvre, décrivant les faits relatés dans ce film d'une quarantaine de minutes comme "une atteinte à l'humanité toute entière".
La projection de ces images avait suscité la polémique, divisant les élus autour de leur participation. La gauche, sceptique, s'était majoritairement opposée à la projection. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure avait affirmé ne pas vouloir "participer à ce qui était au départ une opération de propagande du Hamas", en référence aux images filmés par les assaillants eux-mêmes.
"Il faut que la France garde cette posture historique de ne pas embrasser la thèse des uns et des autres, mais notre capacité de continuer à parler à la fois aux Israéliens et aux Palestiniens", avait-il ajouté.