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"Après les jets privés, les yachts": des militants bloquent le quai des milliardaires à Antibes

Les militants d'Attac bloquent le quai des milliardaires à Antibes le 24 septembre 2022.

Les militants d'Attac bloquent le quai des milliardaires à Antibes le 24 septembre 2022. - Attac France Twitter

Les militants d'Attac ont dénoncé la pollution des yatchs amarrés au quai des milliardaires ce samedi après-midi. Pour eux, les méga-yatchs "symbolisent l’incompatibilité du mode de vie des milliardaires" avec la lutte contre le réchauffement climatique.

"Après les jets privés, les méga-yachts!". Des militants du mouvement Attac ont bloqué ce samedi après-midi le quai des milliardaires à Antibes (Alpes-Maritimes) pour dénoncer la pollution des yachts qui y sont amarrés, ont-ils indiqué sur Twitter.

"Depuis 14h30, des activistes d’Attac bloquent le quai des milliardaires renommé 'quai des criminels climatiques': un incroyable symbole de séparatisme des ultra-riches. Ce quai, interdit au public, leur permet de polluer à l’abri des regards en toute impunité" ont-ils dénoncé sur le réseau social.

Sur la vidéo, plusieurs militants bloquent le quai et s'affichent avec des slogans tels que "ne laissons pas les ultrariches détruire la planète", ou encore "désarmons les criminels climatiques", ainsi que les portraits de plusieurs dirigeants de grands groupes, comme Patrick Pouyann, PDG de TotalEnergies, ou Bernard Arnault, PDG de LVMH.

Un mode de vie "incompatible"

Selon les militants d'Attac, les méga-yachts "symbolisent l’incompatibilité du mode de vie des milliardaires avec les exigences de la lutte contre le dérèglement climatique." Ils prennent pour exemple le bateau amarré au quai d'Antibes Al Raya. Celui-ci aurait consommé 100.000 litres de carburant entre le 27 août et le 8 septembre et ainsi produit 280 tonnes de CO2.

Après une heure d'occupation, la police a procédé à un contrôle d'identité des militants, selon Nice-Matin. Quelques minutes plus tard, l'occupation a été levée, toujours selon le journal.

C'est pour les mêmes raisons que le mouvement Attac avait déjà, avec le groupe Extinction Rebellion, bloqué ce vendredi le décollage des jets privés du terminal 1 de l'aéroport Paris-Le Bourget en milieu d'après-midi, avant que la police ne vienne les déloger.

Emilie Roussey