Après l'agression d'un jeune homme gay à Nice, le Centre LGBT de la Côte d'Azur se porte partie civile

Un drapeau LGBT. - Gregor FISCHER - AFP
Le Centre LGBTQIA+ Côte d'Azur a annoncé dans un communiqué ce 5 avril se porter partie civile dans l'affaire du référent Stop Homophobie agressé le vendredi 22 mars dans un bar du Vieux-Nice.
Dans son communiqué, le centre dénonce la multiplication des actes LGBTphobes en France. "Notre message est clair: nous ne laisserons aucun acte LGBTphobe impuni, nous serons aux côtés des victimes pour les accompagner, les inciter à porter plainte et nous continuerons à tout mettre en œuvre pour faire appliquer le droit, faire face aux homophobes et les faire condamner", a déclaré le centre.
Il évoque notamment "deux guets-apens homophobes" qui se sont déroulés dans le quartier Libération les 28 février et 1er mars derniers. "Selon SOS homophobie, une personne LGBT est agressée physiquement tous les deux jours en France", a rappelé le Centre LGBTQIA+.
La victime "très marquée psychologiquement"
L'association demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour que l'enquête avance et permette d'identifier et d'interpeller les auteurs de cette agression. Le vendredi 22 mars, un référent de Stop Homophobie avait été agressé verbalement et physiquement par plusieurs individus.
L'homme a subi un traumatisme crânien et facial à la suite des coups qui lui ont été portés au visage. Placé en arrêt, il serait "très marqué psychologiquement" et a déposé plainte le samedi 23 mars au matin. D'après le Centre LGBTQIA+ Côte d'Azur, des images de vidéosurveillance du bar ont été mises à disposition de la police. Aujourd'hui, l'enquête se poursuit.
Dans le même quartier de la ville de Nice, trois hommes avaient été victimes d'agressions homophobes en 2022. Les individus avaient été retrouvés et tous condamnés à plusieurs peines de prison et de sursis.