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Alpes-Maritimes: la préfecture interdit aux VTC de manifester sur certaines zones à partir de lundi

Des chauffeurs VTC organisent une opération escargot ce lundi 15 janvier 2024 à Nice.

Des chauffeurs VTC organisent une opération escargot ce lundi 15 janvier 2024 à Nice. - BFM Nice Côte d'Azur

La préfecture des Alpes-Maritimes a interdit aux VTC, qui veulent limiter l'implantation de nouveaux chauffeurs, de manifester à partir de lundi à proximité de l'aéroport et de certaines routes empruntées par le Rallye Monte-Carlo.

Une mobilisation qui devra éviter certaines zones. La préfecture des Alpes-Maritimes a interdit vendredi 19 janvier aux VTC de manifester à partir de lundi à proximité de l'aéroport et des routes empruntées par le Rallye Monte-Carlo.

Les unions VTC des Alpes-Maritimes et du Var, mobilisés depuis plusieurs semaines, dénoncent les pratiques de l'aéroport de Nice et réclament l'instauration d'un numerus clausus pour limiter l'installation de nouveaux chauffeurs sur la Côte d'Azur. Ils avaient déclaré en préfecture leur manifestation prévue lundi à proximité de l'aéroport sous forme de rassemblement statique, avec un possible départ de cortège sans que la destination soit connue.

"Les messages des organisateurs envers leurs adhérents invitent à saturer et perturber les axes de circulation pendant la tenue du Rally automobile de Monte Carlo", détaille la préfecture dans les justifications de son arrêté.

Les VTC "réfléchissent à une nouvelle stratégie"

L'interdiction de manifestation vaut, en plus des environs de l'aéroport, pour toutes les routes empruntées par le rallye et leurs accès, à proximité de Nice, Roquebrune, Cap d'Ail et Monaco, du lundi 22 janvier à 6 heures au jeudi 25 janvier à minuit.

"Nous réfléchissions à une nouvelle stratégie car nous n'avons pas une interdiction totale de manifester", a réagi auprès de BFM Nice Côte d'Azur la présidente du syndicat d'union des VTC 06/83, Sabine Sebena.

Elle a également fait part de son agacement quant aux relations de son organisation avec la préfecture, qui a selon elle "décidé de rompre le dialogue avec les VTC et d'instaurer un bras de fer. "On avait jusqu'à présent une communication privilégiée avec eux, rompue en décembre, nous sommes sans interlocuteur réels et sans solutions".

Les détails d'un potentiel maintien de la mobilisation des VTC maralpins et varois doivent à présent être précisés.

Glenn Gillet