"Un stress en moins": la tour de l'horloge ne menace plus de s'effondrer à Saint-Martin-de-Brômes

La tour de l'horloge de ce village des Alpes-de-Haute-Provence, qui surplombe une partie des habitations, menaçait de s'effondrer. Plusieurs riverains ont dû quitter leur logement. Une période d'angoisse désormais révolue pour les habitants.

L'édifice domine le village de Saint-Martin-de-Brômes, dans le Verdon, depuis le Moyen-Âge. Désormais, la tour de l'horloge a enfin été consolidée et ne menace plus de s'effondrer.

Haute de près de 24 mètres, la tour présentait des fissures depuis juin 2023, provoquant la mise en place d'un grand dispositif de sécurité autour de l'édifice. Si elle est actuellement toujours soutenue par deux bras métalliques, il n'y a aujourd'hui plus de risques.

De quoi soulager les habitants, car au pied de la tour, plusieurs ruelles et habitations étaient concernées par une interdiction de circulation depuis plus d'un an. Le périmètre désormais levé, les riverains qui habitaient en "zone rouge" vont pouvoir rentrer chez eux.

"Un stress en moins"

C'est un poids sur les épaules en moins pour Roxanne, récemment propriétaire. Les travaux de son logement avaient dû être interrompus il y a un an dans la précipitation. "Deux mois après l'achat, on a dû arrêter le chantier. On a eu hyper peur parce qu'on est vraiment juste en dessous et on s'est dit à tout moment, la tour tombe", raconte-t-elle au micro de BFM DICI.

"Depuis ce week-end, on est de retour et c'est vraiment un stress en moins", confie-t-elle, soulagée.

Si tous les riverains n'ont pas encore regagné leur logement, d'autres avaient fait le choix de ne pas le quitter en signant des décharges. C'est le cas de Gérald, qui habite le village depuis 58 ans.

Ce dernier est revenu dans son habitation seulement deux mois après y être parti. "On nous avait trouvé un appartement meublé, mais on est revenu. Je savais que la tour n'allait pas s'écrouler", relate-t-il, sûr de lui. "Elle a bougé parce qu'elle est sur des plaques de roches, donc elle a eu tendance à pencher. C'est tout", assure Gérald.

De son côté, Gilbert a choisi de ne pas partir du tout: "j'ai été le premier à dire non. Je ne m'en vais pas. J'allais pas déménager à plus de 85 ans!"

Désormais rassurés, les riverains vont pouvoir reprendre le cours de leur vie, l'esprit libre. Concernant la tour de l'horloge, une nouvelle phase de travaux vient, elle, de débuter.

Barbara Tornambé