"Nous sommes anéantis": la commune des Vigneaux sous le choc après la découverte du corps d'une femme dans la Durance

Une enquête est en cours pour tenter de comprendre comment cette mère de famille a pu trouver la mort à Briançon, dimanche 22 décembre. Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée.

"Nous sommes anéantis, abattus, catastrophés et sous le choc": deux jours après les faits, cet habitant des Vigneaux (Hautes-Alpes) n’arrive toujours pas à y croire. Les larmes aux yeux, ce voisin de la victime ne souhaite pas s’exprimer davantage par respect pour la famille d'Alexandra.

Dimanche 22 décembre au matin, le corps sans vie de cette mère de famille de 46 ans a été retrouvé dans la Durance, à Briançon, dans le secteur de la Schappe. La victime vivait aux Vigneaux, petit village tranquille situé dans les Écrins.

"Je ne la connaissais pas", avoue le maire, Gilles Pierre. "Mais je sais qu’elle vivait au HLM des Vigneaux. Je l’ai croisée quelques fois en train de promener son chien. C’est évidemment terrible", se désole l’édile.

Dans le voisinage d’Alexandra, tout le monde est sous le choc. Maman d’une adolescente de 15 ans, la quadragénaire était une personne appréciée dans son quartier. Que lui est-il arrivé? Pour l’heure, les enquêteurs du commissariat de Briançon n’ont pas la réponse à cette question.

Aucune piste privilégiée

Selon nos informations, aucune piste n’est encore privilégiée pour expliquer la mort soudaine d’Alexandra. "Rien ne prouve qu’elle a voulu mettre fin à ses jours. Rien n’indique non plus qu’un acte criminel puisse être à l’origine du décès", indique une source qui suit cette affaire de près.

La piste accidentelle est-elle envisagée? "C’est tout à fait possible", conclut cette source. Actuellement, un travail important sur la téléphonie est mené pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer.

Deux enquêteurs travaillent à temps complet sur ce dossier depuis dimanche et la découverte du corps dans la rivière. Des auditions des proches de la victime doivent avoir lieu ce mardi 24 décembre.

Contactée, la procureure de la république de Gap, Marion Lozac’hmeur, se refuse à tout commentaire pour l’instant. La magistrate s’exprimera une fois que les résultats de l’autopsie seront connus. Cette autopsie doit être réalisée sur le corps de la victime ce jeudi à l’Institut Médico-Légal de Grenoble. Cet acte d’enquête pourrait permettre aux enquêteurs d’orienter leurs futures investigations.

Valentin Doyen