"On n'écarte rien": 8 mois après la découverte d'ossements d'Émile, 20 gendarmes toujours mobilisés sur l'enquête

Le jeune Émile, 2 ans et demi, disparu le 8 juillet dans le village du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) - BFMTV
La gendarmerie cherche toujours la vérité sur la mort du petit Émile, dont des ossements et des vêtements ont été retrouvés dans une forêt du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 30 mars dernier. Huit mois après cette découverte, "20 enquêteurs sont mobilisés en permanence", sur cette enquête, a indiqué le directeur général de la gendarmerie Hubert Bonneau, ce mercredi matin sur RTL.
Alors que "les gendarmes continuent à travailler d’arrache-pied" sur cette affaire, le général Bonneau reconnaît qu'il "s'agit d'un dossier complexe". Début octobre, BFM DICI révélait que les enquêteurs travaillaient sur une trace ADN découverte sur les vêtements du petit garçon, disparu le 8 juillet 2023 dans le village du Haut-Vernet.
"Il y a énormément d’expertises menées actuellement à l’IRCGN, l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, qui confronte leurs résultats, les étudie", détaille le directeur de la gendarmerie, sans évoquer directement cette trace ADN.
Toutes les hypothèses à l'étude
Le général Bonneau confirme que toutes les pistes sont toujours à l'étude. "On n'écarte rien dans ce dossier", insiste le gendarme, estimant que leur travail est de "découvrir la vérité pour que les familles fassent leur deuil". "Nous avons un devoir envers les familles", plaide-t-il.
Début septembre, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, indiquait déjà que la phase d'enquête se concentrait désormais sur ces expertises, menées à l'IRCGN mais aussi par le laboratoire bordelais de Christian Doutremepuich, spécialisé dans la recherche d'ADN. "L'enquête est toujours en cours, tout comme les expertises génétiques. Les juges d'instruction ont approfondi les analyses techniques [ossements, vêtements etc.]", déclarait le magistrat.
Accident? Crime? Tous les scénarios sont encore sur la table. "L'hypothèse criminelle est toujours d'actualité", explique-t-il. Tout comme celle d’une intervention animale.