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Manosque: une centaine de personnes manifestent contre les violences policières

Une centaine de personnes a manifesté ce samedi matin à Manosque pour dénoncer les "violences policières, le racisme systémique" et soutenir "les libertés publiques".

Une centaine de personnes a manifesté ce samedi matin à Manosque pour dénoncer les "violences policières, le racisme systémique" et soutenir "les libertés publiques". - BFMTV

Ce samedi matin dès 11 heures, ils étaient une petite centaine de personnes à Manosque. Ensemble, ils ont manifesté contre les violences policières, contre le racisme et pour les libertés publiques.

Pour ces habitants, il était indispensable de participer à ce rassemblement dénonçant les "violences policières, le racisme systémique" et soutenant les "libertés publiques". C'est pourquoi, ils étaient une centaine à défiler dès 11 heures ce samedi matin dans le centre-ville de Manosque. Le cortège, parti de la porte Soubeyran, s'est élancé en direction de la porte de la Saunerie.

"On demande d'encadrer via la formation, l'intervention des policiers. On souhaite moins de morts, moins de racisme" confie Abedellah, un habitant de Manosque.

Avant d'ajouter: "Depuis la loi Cazeneuve de 2017, tout a empiré. Le cas du jeune Nahel est un cri d'alarme. Il faut faire quelque chose et j'espère que les politiques vont nous écouter".

Refonder la police

Plus loin, dans le cortège, Daniel, retraité, est venu spécialement de Montlaux. Pour lui, "la police se croit tout permis. Il n'y a pas besoin de sortir une arme lors des interpellations ou des refus d'obtempérer. Elle a peur de quoi? Des habitants?"

Les manifestants revendiquent plus de formation pour les forces de l'ordre et une refonte totale du système.

"Nous pensons que c'est une institution absolument essentielle qu'il faut respecter, mais qu'il faut aussi refonder de la cave au grenier pour la rendre pleinement républicaine. Quand on dit qu'il y a un problème de violences policières, on ne s'en prend pas au policier, mais bien à la doctrine de maintien de l'ordre. Une doctrine qui blesse, qui tue et qui réprime. C'est contre elle que nous nous battons" explique Léo Walter, député LFI de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence.

La manifestation manosquine s'est terminée par un mot: liberté. 

Barbara Tornambé, Nolwenn Autret