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Manosque: une boutique contrainte de fermer après l'effondrement d'une façade

Une partie de la façade d'un immeuble, situé sur l'avenue Jean Giono à Manosque, s'est écroulé ce dimanche soir à Manosque.

Une partie de la façade d'un immeuble, situé sur l'avenue Jean Giono à Manosque, s'est écroulé ce dimanche soir à Manosque. - BFM DICI

Une partie de la façade d'un immeuble, situé sur l'avenue Jean Giono à Manosque, s'est écroulée, dimanche 14 avril. Un arrêté de mise en péril a été pris par la municipalité afin de sécuriser les lieux.

Aujourd'hui encore, Gilles et Catherine Delorme n'en reviennent pas. Une partie de la façade du bâtiment qui abrite leur studio de photographie s'est écroulée, dimanche 14 avril au soir à Manosque. Cet effondrement a interrompu leur activité puisque la municipalité a pris un arrêté de mise en péril pour sécuriser les lieux.

Des expertises doivent être réalisées

"Il y a une partie du crépi qui est tombée et certainement une partie de la fenêtre", explique à BFM DICI Catherine Delorme, co-gérante d’Art Studio Phox, situé sur l’avenue Jean Giono. "Je n'arrive pas très bien à comprendre. C'est vrai que l'on n'a pas l'habitude de venir de ce côté", poursuit-elle. Selon la municipalité, le bloc de la façade serait à priori tombé en raison d'un travail approximatif lors du dernier ravalement. 

Depuis dimanche soir, impossible pour eux d'entrer dans leur magasin. Des expertises doivent d'abord être réalisées pour s'assurer de la solidité de la structure. Mais face à l'incertitude, les interrogations se multiplient.

"J'ai plus qu'un pincement au cœur. On revit le confinement et l'incertitude qui va avec. Ça fait beaucoup en peu d'années. Ce magasin est historique, on y est depuis 29 ans. C'est très dur", confie Gilles, co-gérant.

Créé en 1967

Le studio de photographie a été créé en 1967. Il est considéré dans la commune comme une véritable institution. Cette fermeture inattendue a donc surpris de nombreux habitants à l'image de Lulu. "Quand on doit faire des photos ou des albums, je n'ai qu'une adresse c'est ici", rapporte-t-il.

De son côté, François avoue que ce qui est "embêtant, c'est de ne pas savoir combien de temps il restera fermé". Des habitants et des gérants dans le flou qui espèrent désormais un dénouement positif.

Barbara Tornambé