Manosque: les épiceries de nuit obligées de fermer à 22 heures

Les épiceries de nuit de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) seront bientôt contraintes de fermer dès 22 heures. Un nouvel arrêté vient tout juste d'être pris par la municipalité pour faire face aux nuisances en plein centre-ville.

À partir du 1er juin et jusqu'au 30 septembre prochain, les épiceries de nuit de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) seront dans l'obligation de baisser le rideau jusqu'à 6 heures du matin. Il s'agit d'une mesure prise par la mairie visant à renforcer la sécurité des habitants.

La décision est justifiée au regard des problématiques de rassemblements parfois devant ces établissements. Selon la mairie, ces rassemblements ont parfois mené à des débordements.

"C'est quelque chose qu'on ne peut pas accepter sur le temps long. Un certain nombre d'aménagements avaient déjà été pris, dont l'interdiction de consommer de l'alcool après 21 heures. Ces restrictions nous ont permis d'améliorer le quotidien et la tranquillité publique, mais il a fallu aller plus loin", explique Camille Galtier, le maire de la commune à BFM DICI.

Le périmètre concerné

Et d'ajouter: "Il faut savoir qu'on a eu quelques désagréments avec certaines épiceries de nuit. Certaines ont été fermées administrativement sur ordre du préfet et du tribunal. Un certain nombre d'éléments en notre possession nous font dire qu'on sera mieux en les fermant dès 22 heures durant l'été pour la tranquillité et le bien-être des habitants ainsi que pour les festivités. On veut que ça se passe bien".

Le périmètre où s'applique cette interdiction englobe le centre-ville historique et ses abords immédiats. À savoir, les rues Casimir Pelloutier et Elemir Bourges, l'avenue Majoral Arnaud, l'avenue Jean Giono, la place du Docteur Joubert, le boulevard du temps perdu, l'allée de Provence, l'avenue Saint-Lazare, la rue du Dauphiné ou encore le boulevard des Tilleuls. 

La municipalité indique également dans un communiqué que "la police municipale, en coordination avec la police nationale, veillera au strict respect de [cette] réglementation. Les contrevenants s'exposent à une amende pouvant atteindre 150€ (sans compter les poursuites administratives éventuelles)".

Selon nos informations, l'arrêté en question n'aurait, par la suite, pas vocation à être étendu.

Barbara Tornambé avec Lilian Pouyaud