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Le MobiliTour de passage à Barcelonnette pour sensibiliser aux mobilités douces

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Des participants au MobiliTour, un "Tour de France" des mobilités douces, sont intervenus dans une école de Saint-Joseph de Barcelonnette pour sensibiliser sur les déplacements écologiques.

Ils s'appellent Margaux, Dimitri, Charly et Philomène et pour l'opération MobiliTour ils ont décidé de faire le parcours du Tour de France en vélo afin de sensibiliser aux mobilités douces. Ils sont partis de Saint-Jean-de-Maurienne le 29 avril dernier et doivent arriver à Nice le 3 juin prochain. Les 4 camarades étaient présents hier à l'école Saint-Joseph-de-Barcelonnette pour une intervention dans une classe de CM1-CM2.

Sur leur trajet, les "écoaventuriers" font des haltes dans les écoles, les clubs sportifs et certaines mairies pour sensibiliser sur l'impact écologique des grands évènements sportifs. "C'est 80 % des gaz à effet de serre qui sont générés à cause des spectateurs qui viennent assister à ces évènements" précise Dimitri.

"On peut faire autrement"

"Notre message est que l'on peut faire autrement. Par exemple pour aller voir le passage du Tour, on peut le faire en vélo ou à pied. Et pas tous les ans s'il ne passe pas à côté de chez nous."

Cependant, ils l'affirment, leurs interventions ne se veulent pas moralisatrices: "Nous apportons des données aux gens, on leur pose des questions et on leur amène nos solutions. Après, bien sûr, chacun fait ce qu'il veut."

Très actifs sur les réseaux

Cela fait un mois qu'ils parcourent la France. Un voyage pour la bonne cause mais qui commence à devenir dur physiquement: "Il y a des jours où l'on est super en forme et parfois, le lendemain, on n'avance pas et on ne sait pas pourquoi. Finalement cela ressemble à la vie!", sourit Margaux Vanderosieren qui en est à sa deuxième édition du Mobilitour.

Mais en cas de coup dur, l'esprit collectif des quatre participants les aide à se remobiliser: "Les avantages du collectif sont qu'on peut s'encourager, se motiver et même se répartir les tâches", précise Dimitri Maraud.

Très actifs sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram, les voyageurs ont pour objectif de partager leur aventure au public. "On a un suivi live qui permet aux gens de nous suivre en temps réel et de venir rouler avec nous sur certains passages des étapes. Nous l'avons déjà fait avec des classes ou le club de vélo de Carcassonne".

Simon Caillet