JO 2030: un colloque pour que les Hautes-Alpes ne soient pas oubliées

Le sénateur des Hautes-Alpes, Jean-Michel Arnaud, a organisé, ce jeudi 3 avril, un colloque au Sénat pour réfléchir autour de l’héritage socio-économique que peuvent espérer les acteurs du département des Jeux de 2030.

Que laisseront les JO 2030 dans les Alpes Françaises? Une vaste question qu’a souhaité aborder, jeudi 3 avril, le sénateur des Hautes-Alpes, Jean-Michel Arnaud. À cinq ans de l’événement en France, il a organisé un colloque au Sénat pour réfléchir autour de l’héritage socio-économique que peuvent espérer les acteurs du territoire, des Jeux.

L’intitulé de ce colloque organisé était "Bâtir un héritage à la hauteur de nos sommets". Trois heures d’échanges donc pour 70 personnes environ, dont la ministre des Sports, Marie Barsacq, et des représentants locaux concernés par les JO 2030, comme le maire de Briançon Arnaud Murgia, le président des Hautes-Alpes Jean-Marie Bernard et des élus de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

"Ce n’était pas le club des pro JO!"

Des participants plutôt "favorables aux JO 2030", selon Jean-Michel Arnaud, même si le sénateur à l’initiative du colloque insiste: "ce n’était pas le club des pro JO". Pas de débats endiablés, donc, mais des échanges et des pistes de travail sur la mobilisation de la jeunesse du territoire et la diversification des activités de montagne.

Jean-Michel Arnaud a souhaité aussi montrer que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la région Auvergne-Rhône-Alpes travaillent ensemble, et "que tout n’est pas géré depuis Paris". Pour les élus, ce colloque était une façon de rappeler qu’il existe un territoire entre Nice et la Haute-Savoie: le département des Hautes-Alpes, concernés par l’organisation des JO 2030.

Sur la thématique des JO, la sénatrice écologiste Mathilde Ollivier avait déjà organisé un colloque intitulé "Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 : le choix du déni?", en janvier dernier.

L'élue voulait mettre en avant les enjeux écologiques des Jeux et pointer du doigt le fait que, selon elle, l’organisation des JO dans les Alpes "manquait de concertation".

Alice Canivet