"Je ne les aime pas vraiment": à Serre-Chevalier, la rivalité entre Parisiens et Marseillais se voit aussi au ski

Outre sur les terrains de football, la rivalité entre les Parisiens et les Marseillais refait surface même sur les pistes de ski de Serre Chevalier.

Marseillais et Parisiens se lancent des piques... Jusque sur les pistes de ski. À la station de Serre-Chevalier, certains touristes de la capitale et ceux des Bouches-du-Rhône essayent de s'éviter un maximum, quitte à réserver leur semaine de vacances en décalage.

Accent et comportement pointés du doigt

Les vacances des Marseillais se sont terminées le week-end dernier alors que celles des Parisiens se terminent ce week-end. À entendre certains touristes, la rivalité entre les deux villes dépassent bien le monde du football. "Je ne les aime pas vraiment, c'est pour ça qu'on vient la dernière semaine", note en souriant un vacancier parisien.

"C'est l'accent parisien qui est un peu pénible à entendre pour nous", assure Fred, un Marseillais encore présent à la station. Alors son astuce est tout simplement de rester le plus éloigné de ceux venus du Nord.

"Effectivement si on peut s'éloigner d'eux, c'est pas mal", note-t-il au micro de BFM DICI. Il regrette d'ailleurs "leur comportement et leur attitude un peu hautaine".

Frédéric est Parisien et a choisi d'éviter à son tour les Marseillais. "Je crois qu'il y a une réputation qui dit que les Parisiens ne sont pas très sympas. Moi je crois que je suis plutôt sympa", estime ce dernier. "La rivalité, elle a toujours existé et elle existera toujours je crois", conclut le touriste.

"Quelques frictions de temps en temps"

David Andriol dirige un magasin de ski et pour lui aussi la rivalité n'est pas un mythe. Quand les Parisiens et les Marseillais se croisent la deuxième semaine de vacances, il y a toujours un peu de dégâts.

"Il y a quelques frictions de temps en temps mais bon après les gens restent en vacances", relativise le responsable.

Une petite rivalité qui ne provoque bien heureusement, jamais plus que des petites chamailleries.

Jérémie Cazaux et Alicia Foricher