Hautes-Alpes: le patron des pompiers dresse le bilan d'une année 2023 "atypique"

Les pompiers des Hautes-Alpes ont dû faire face à plusieurs événements majeurs en 2023 avec les feux de forêts cet été et les inondations en fin d'année. Pour autant, le nombre d'intervention est en baisse.

C'est sa première année dans les Hautes-Alpes et pas des moindres. Pour son arrivée dans le département, le colonel Alain Juge, directeur du Service départemental d'incendie et secours (SDIS) des Hautes-Alpes, aura vécu une année mouvementée.

Une baisse d'activité courante

"Une année atypique", comme il le dit lui même pour faire le bilan de l'année qui s'écoule. En 2023, les sapeurs-pompiers des Hautes-Alpes sont intervenus sur 10.840 interventions, soit 5% en moins par rapport à 2022.

"On a une baisse d'activité courante, par contre, on a des événements majeurs qui ont été les feux de fin août et les épisodes d'intempéries, des interventions avec une très forte mobilisation", analyse le patron des pompiers.

Ces épisodes sont-ils anecdotiques? C'est la question que se posent les pompiers. Si le changement climatique est à l'origine de ces intempéries "Il faudra qu'on s'y prépare", anticipe-t-il.

Rallye Monte-Carlo et Tour de France en 2024

En 2024, les sapeurs-pompiers du département, en plus des interventions courantes, seront mobilisés sur différents événements, comme le rallye Monte-Carlo, dont la préparation pour les équipes du SDIS a pris plusieurs mois. Selon les spéciales, jusqu'à 120 sapeurs-pompiers seront mobilisés aux bords des routes.

"Tout cela est très normé, on a un partenariat avec l'Automobile club de Monaco", explique Alain Juge. Les pompiers ont d'ailleurs été formés en amont puisque les interventions sur les voitures de rallye sont différentes de celles effectuées dans la vie courante. Jusqu'à 40 véhicules de pompiers et un poste de commandement seront déployés.

D'autres événements mobiliseront largement les pompiers en 2024 comme le meeting aérien à Tallard ou le retour du Tour de France dans les Hautes-Alpes en juillet.

Loïc Guerringue