Hautes-Alpes: enquête ouverte après la chute d’une personne à mobilité réduite depuis un télésiège

La skieuse originaire des Bouches-du-Rhône a été placée dans un coma artificiel sans qu’un lien ne puisse être fait entre ses deux chutes et la dégradation de son état de santé. Son pronostic vital est engagé.

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap à la suite de la chute d’une femme en situation de handicap ce week-end dans la station d’Orcières (Hautes-Alpes), a appris BFM DICI.

Selon les premiers témoignages, la skieuse âgée de 71 ans et atteinte d’une sclérose en plaques a souhaité prendre un télésiège de la station pour profiter des pistes sur un fauteuil adapté.

Pronostic vital engagé

Accompagnée par deux bénévoles d’une association, la victime a fait une chute sur le sol au moment de l’embarquement au télémix Drouvet 2. Immédiatement, l’appareil a été stoppé et des pisteurs ont porté assistance à la skieuse qui a pu finalement être installée sur le télésiège.

La victime a finalement pu profiter de sa journée sur les pistes. C’est en fin de journée que son état s’est dégradé. Prise de violents maux de tête, cette dame originaire des Bouches-du-Rhône a été prise en charge par le SAMU et évacuée par le CH de Gap.

Elle est actuellement dans un coma artificiel et son pronostic vital est engagé. Des témoins et les accompagnants sont auditionnés. Le casque et le fauteuil adapté ont aussi été saisis et vont être analysés par des experts. Selon les premières constatations, la responsabilité de la station n’est pas engagée.

Victime originaire des Bouches-du-Rhône

"Je vous indique que l’enquête est en cours et a été confiée à la communauté de brigade de Saint-Bonnet-en-Champsaur. Nous attendons des nouvelles de la victime et des examens techniques auront également lieu. La victime est âgée de 71 ans et est originaire des Bouches-du-Rhône", confirme Marion Lozac'hmeur, la procureure de Gap.

Contacté, le directeur de la station d’Orcières, Nicolas Colombani ne souhaite faire "aucun commentaire pour la sérénité de l'enquête en cours".

Valentin Doyen