Digne-les-Bains: trois homicides devant la cour d'assises des Alpes-de-Haute-Provence

Le tribunal de Digne-les-Bains - BFM DICI
Trois affaires d'homicides vont être jugées par la cour d'assises des Alpes-de-Haute-Provence. Le double meurtre de Revest-du-Bion, survenu le 3 décembre 2019, sera étudié dès la première journée.
Si le verdict a déjà été prononcé le 26 mai dernier pour les frères Mérino, il s'agit ici d'une audience concernant les intérêts civils. Les indemnités ont été contestées par les proches de Julien Boumlil et de Gabriel Ferchal, deux amis d'enfance abattus avec un fusil de chasse par Vincent Mérino dans un sous-bois.
Daniel Scaramuzzino prendra ensuite place dès le début d'après-midi et pour trois jours dans le box des accusés, pour l'assassinat de Jean Ortega. Ce cycliste de 86 ans avait été mortellement percuté en 2018 à Volonne.
Un accident prémédité par l'ancien entrepreneur en maçonnerie, après des difficultés financières. Il est accusé d'avoir volé, utilisé et falsifié des chèques appartenant à la victime.
Trois hommes jugés pour la torture et l'assassinat d'un SDF
L'affaire Geoffrey Cortes clôtura cette session dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il s'agit du procès du meurtre du Cousson, survenu en octobre 2020, à Digne-les-Bains. Trois hommes vont être jugés pour des actes de torture et de barbarie.
Originaire de l'Ardèche, ce sans-abri de 26 ans avait été retrouvé mort dans un cabanon abandonné. Son corps, dissimulé derrière une étagère et des cartons, avait été découvert suspendu par les deux mains à une poutre avec la tête recouverte de sacs poubelles.
Les accusés avaient pu rapidement être identifiés grâce notamment à des traces ADN. Le verdict est attendu le 21 novembre prochain.
Des assises qui seront suivi du procès d'un homme au sein de la cour criminelle. Actuellement sous assignation à résidence avec surveillance électronique, il est poursuivi pour le meurtre de Rajiv Dangol à Sisteron dans la nuit du 11 au 12 janvier 2019.
Ce Népalais, âgé de 48 ans, avait été découvert sans vie sur son lit. Le mis en cause encourt entre 15 et 20 ans de réclusion criminelle.