Digne-les-Bains: des dizaines de flambeaux allumés en soutien aux femmes victimes de violences

Des dizaines de flambeaux allumés en soutien aux femmes victimes de violences à Digne-les-Bains, le 23 novembre 2024. - BFM DICI
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 23 novembre devant la préfecture de Digne-les-Bains à l'appel du collectif féministe départemental "8 mars toute l'année".
Une mobilisation, organisée en amont de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce lundi 25 novembre.
Un nombre de féminicides qui ne diminue pas
En début d'après-midi, une table ronde en présence de la déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité femme-homme, une sage-femme de l'hôpital de Digne et un représentant de la Maison de la Protection des Familles avait été organisée aux archives départementales de la ville.
"On compte 122 féminicides pour l'année 2024. Cela signifie qu'une femme meurt, tous les trois jours, sous les coups d'un homme. Malgré les dispositifs, les cellules d'écoute, la prévention, la violence ne diminue pas", se désole Jeanne, membre du collectif féministe départemental "8 mars toute l'année".
Avant de partir déambuler dans les rues de Dignes-les-Bains, les personnes présentes ont allumé des flambeaux et accroché sur chacun d'entre eux des affiches indiquant le prénom de femmes mortes sous les coups d'un homme. Tous ont ensuite uni leur voix et chanter pour dire stop aux violences faites aux femmes.
Se mobiliser pour dire stop à la violence
Une mobilisation importante pour beaucoup de personnes venues devant la préfecture de Digne-les-Bains. "Je veux participer. Il faut que les choses changent. Je veux soutenir les femmes et dire non à la violence", confie Christian.
Un avis partagé par Claire-Anne, jeune femme de 29 ans. "Je suis venue dénoncer les violences sexistes et sexuelles de manière générale. Nous ne sommes pas très nombreux mais je pense que cela ne représente pas l'opinion de beaucoup de personnes", se rassure-t-elle.
La déambulation a continué dans les rues de la ville et s'est terminée devant le kiosque de la ville par un die-in. Plusieurs femmes se sont allongées au sol pour symboliser les nombreuses victimes.