Cruis: la société Boralex dénonce la "désinformation de l'opposition" au projet du parc photovoltaïque

Depuis plusieurs mois, la multinationale canadienne est pointée du doigt par des opposants au projet de parc photovoltaïque qu'elle porte à Cruis. La société dénonce une "désinformation de l'opposition".

La société Boralex monte au créneau. Pointée du doigt par des opposants au projet qu’elle porte à Cruis, la multinationale canadienne n’entend pas faire machine arrière. Elle souhaite apporter un "éclairage" face aux "quelques éléments de désinformation véhiculés par l’opposition" notamment sur la surface du projet de construction de panneaux photovoltaïques sur la montagne de Lure.

"Le site initial prévoyait une implantation de 75 hectares, au regard des résultats des études faites en phase de développement, l’emprise a été réduite à 17 hectares. Soit moins d’1% du massif forestier de Cruis. Cruis est le seul projet de Boralex sur la Montagne de Lure, il est donc faux de lui attribuer un potentiel de 1000 hectares de panneaux solaires", écrit la société dans un communiqué.

Un projet "pensé pour optimiser la production d'énergie solaire"

Concernant la biodiversité, malmenée par le géant canadien selon le collectif Elzeard, Boralex, là aussi, répond précisément.

"Le chantier est contrôlé chaque semaine par des écologues indépendants. De plus, les activités du chantier sont séquencées au regard d'un calendrier écologique précis afin de réduire au maximum le risque d’impact et de ne pas perturber les espèces en période de forte activité. Notons, pour les reptiles par exemple, qu’aucuns travaux lourds ne sont effectués durant la période de reproduction et la période d’hibernation", précise l'entreprise.

Enfin, sur la destination de l’électricité, Boralex rappelle à ses détracteurs "que le projet solaire de Cruis a été pensé pour optimiser au mieux la production d'énergie solaire. Le point de raccordement au réseau de distribution est situé à 15 kilomètres, à Limans. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur est importatrice nette d’énergie à hauteur de 60%. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui les grandes villes du littoral importent de l’énergie produite plus au nord que celle qui sera produite à Cruis. L’électricité a un principe physique: elle va au plus proche", conclut la société canadienne.

Valentin Doyen