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Crise au Chicas de Gap: la plainte de l’ARS contre Raouf Hammami rejetée par l'Ordre régional des médecins

Le Docteur Raouf Hammami sur le plateau de BFM DICI.

Le Docteur Raouf Hammami sur le plateau de BFM DICI. - BFM Dici

L’Agence régionale de santé reprochait au chirurgien-orthopédiste d’être à l’origine de la crise qui secouait le Chicas. Elle avait décidé de le suspendre le 27 avril dernier après l’avoir réintégré le 22 mars. L’Ordre régional des médecins vient finalement de donner raison à Raouf Hammami.

C’est un nouveau rebondissement dans la crise qui secoue l’hôpital de Gap. Selon les informations de BFM DICI, l’Ordre régional des médecins vient de rejeter la plainte déposée par l’Agence régionale de santé à l’encontre de Raouf Hammami.

Dans un jugement rendu le 5 octobre dernier, et que la rédaction de BFM DICI a pu se procurer, l’Ordre rejette la plainte déposée le 3 août par l’ARS, qui reprochait au docteur Hammami d’être à l’origine de la démission de 25 praticiens. L’Agence régionale de santé estimait aussi que le chirurgien était à l’origine du placement en arrêt maladie de 17 praticiens, soulignant au passage, un comportement supposé agressif, menaçant et anti-confraternel de Raouf Hammami.

Raouf Hammami salue "une vraie victoire"

L’ARS lui reprochait aussi d’être à la base du préavis de grève illimitée au sein de l’établissement gapençais et estimait que la grande souffrance du personnel était due à la présence du docteur Hammami. L’Ordre régional a donc décidé de rejeter ces accusations.

Raouf Hammami salue auprès de BFM DICI une "vraie victoire". Il attend désormais d’autres décisions administratives. Début octobre, il a notamment déposé un recours devant le tribunal administratif de Marseille pour contester son détachement d’office vers l’hôpital d’Aix-en-Provence. Pour rappel, le Centre National de Gestion des Praticiens Hospitaliers avait, en juillet dernier, décidé de pousser Raouf Hammami vers la sortie en lui imposant un détachement d’office hors du Chicas de Gap.

Valentin Doyen