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Briançon: un juge d’instruction saisi après la mort d'une Italienne, tuée par la chute d'un volet

La balance de la Justice (illustration)

La balance de la Justice (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

Le parquet de Gap a décidé de confier ce dossier à un juge d’instruction afin de permettre la réalisation d’opérations d'expertises techniques dans un cadre davantage contradictoire.

L’enquête ouverte pour homicide involontaire après la mort d’une Italienne de 27 ans le 13 août dernier à Briançon connaît un nouveau tournant. Selon les informations de BFM DICI, un juge d’instruction vient d’être saisi comme le confirme le procureur de Gap.

"L’enquête préliminaire ouverte du chef d’homicide involontaire qui était menée sous la direction du parquet de Gap fera l’objet dans les prochains jours de l’ouverture d’une information judiciaire contre X", indique Florent Crouhy à BFM DICI.

Et de poursuivre: "Un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Gap sera saisi de ces faits et les investigations se poursuivront toujours pour la même infraction d’homicide involontaire mais dans le cadre d’une commission rogatoire".

Tuée par une chute de volet

Le samedi 13 août dernier, un volet a chuté sur Carlotta Grippaldi, Turinoise, dans la Grande rue de Briançon, alors qu’elle se rendait au restaurant. Elle est morte dans l’ambulance pendant son transport à l’hôpital de Briançon peu avant 20 heures.

Rapidement, une enquête judiciaire avait été ouverte par le parquet de Gap pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui.

De son côté, le maire de Briançon annonçait que "la Ville allait travailler avec les pompiers à un plan d’inspection des façades de l’ensemble de la vieille ville". Arnaud Murgia assurait "saisir un bureau d’études de l’analyse des logements insalubres" et qu'il n'hésiterait pas, "comme à la Schappe, à signer des arrêtés de péril".

Que peut changer la saisie d’un juge d’instruction dans un tel dossier? "Le parquet de Gap a décidé de confier ce dossier à un juge d’instruction afin de permettre la réalisation d’opérations d'expertises techniques dans un cadre davantage contradictoire avec un accès au dossier pour la famille de la victime et leur avocat", explique Florent Crouhy à BFM DICI.

Valentin Doyen