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Briançon: le squat du boulodrome évacué, quatre personnes interpellées

Les squatteurs de l’ancien bar-restaurant du boulodrome du Champ-de-Mars de Briançon ont été évacués ce jeudi 14 novembre.

Les squatteurs de l’ancien bar-restaurant du boulodrome du Champ-de-Mars de Briançon ont été évacués ce jeudi 14 novembre. - BFM DICI

Deux policiers et un gendarme ont également été blessés légèrement durant l'évacuation du squat. Le tribunal judiciaire de Gap avait ordonné l'expulsion des occupants ce mercredi 13 novembre.

Une évacuation sous tension. Les squatteurs de l’ancien bar-restaurant du boulodrome du Champ-de-Mars de Briançon ont été évacués ce jeudi 14 novembre en début de soirée, peu après 18h, par une trentaine de policiers de Gap et Briançon dont des CRS. La gendarmerie nationale a aussi été appelée, a pu constater sur place un journaliste de BFM DICI.

Deux policiers et un gendarme ont également été blessés légèrement durant l'évacuation du squat.

Les squatteurs ont été écartés par la force à une centaine de mètres en direction du parking du champ de Mars avant l'interpellation de quatre personnes placées en garde à vue.

Les militants d'extrême gauche occupaient le lieu qui appartient à l'Amicale boule briançonnaise, depuis le début du mois d'octobre. Le tribunal judiciaire de Gap avait ordonné l'expulsion des occupants ce mercredi 13 novembre.

La mairie se "félicite" du jugement

Dans le délibéré que BFM DICI a pu consulter, le juge ordonne l'expulsion de quatre occupants désignés ainsi que tout autre occupant, avec le concours de la force publique ainsi que tous moyens adaptés.

La municipalité n'avait de cesse de demander l'expulsion du site. Dans un premier temps, le juge des référés du tribunal administratif de Marseille s'était déclaré incompétent pour trancher ce litige. La ville de Briançon s'est donc tournée vers le tribunal judiciaire qui a donc acté l'expulsion.

"Le tribunal judiciaire vient d’ordonner l’expulsion sans délai du squat du Boulodrome, dont chacun savait qu’il n’avait rien à voir avec le droit au logement et tout avec le militantisme le plus radical. Je m’en félicite : force reste à la Loi", avait déclaré mercredi après-midi Arnaud Murgia, le maire de Briançon.

Le 29 octobre dernier, contacté par BFM DICI, les dirigeants de l'amicale Boule briançonnaise évoquaient aussi leur détermination. Ils avaient affirmé qu'à l'intérieur se trouvait encore pour 25.000 euros de matériel, notamment une cuisine tout équipée.

Jérémie Cazaux avec Alicia Foricher