Barbecues, feux de camps... L'utilisation du feu interdite dans une partie des Hautes-Alpes

Ce mardi, la préfecture des Hautes-Alpes a pris un nouvel arrêté et a instauré une "période rouge" au cours de laquelle l'utilisation de feu est prohibée dans certains cas précis. Une interdiction qui pourrait courir jusqu'au 8 septembre.

La décision est radicale, à la hauteur des enjeux du moment. La préfecture des Hautes-Alpes a renforcé les restrictions d’usage du feu et instauré une "période rouge", c’est-à-dire une période sévère de risques d’incendies, dans le département par un arrêté en date du mardi 9 août.

"Il est établi une période rouge à compter de ce jour, qui interdit l’emploi du feu dans les bois, forêts, plantations, reboisements, landes, maquis et garrigues, ainsi que dans tous les terrains qui sont situés à moins de 200 mètres de ces lieux”, précise l’arrêté préfectoral.

Concrètement, l’interdiction d'allumer un feu s'applique désormais aux particuliers installés à moins de 200 mètres des secteurs listés plus haut. Les personnes concernées ne pourront ni faire de méchouis, ni de feu de camp, ni de feu de joie ou de barbecue. Les feux d’artifices sont proscrits ainsi que l’incinération des végétaux coupées ou sur pied.

Ci-dessous la liste complète des communes concernées par l'interdiction:

La liste des communes des Hautes-Alpes concernées par l'interdiction du feu. © Préfecture des Hautes-Alpes

Une décision prise à cause d'une "sécheresse exceptionnelle"

Plus généralement, "l’emploi de tout type de feu par les propriétaires” est interdit dans les zones concernées par cet arrêté, précise la préfecture des Hautes-Alpes, et ce jusqu’au jeudi 8 septembre 2022 sauf amélioration.

Pour motiver cette décision drastique, qui plus est en période estivale, la préfecture des Hautes-Alpes rappelle "la situation de sécheresse exceptionnelle qui touche le département depuis plusieurs mois avec des déficits pluviométriques très marqués sur l’ensemble du territoire et des indices de sécheresse des sols à des niveaux historiques”.

Charlotte Lesage