Après la consultation citoyenne, les réflexions sont lancées pour l'arrêt du ski alpin à Allos

La direction de la station du Seignus et la municipalité d'Allos entrent dans une phase de réflexion concernant l'avenir de la station. Les habitants ont voté en majorité pour l'arrêt du ski alpin ce samedi 28 juin.

Après le vote, une période de réflexion s'ouvre. La municipalité d'Allos et la direction de la station du Seignus réflechissent actuellement à l'avenir de la station alors que les habitants ont voté à la majorité pour l'arrêt du ski alpin, ce samedi 28 juin, lors d'une consultation citoyenne.

La municipalité d’Allos entend utiliser ce résultat comme une feuille de route. Mais l'arrêt du ski ne se fera pas dans la précipitation. "Il y a à la fois un volet financier à prendre en compte, mais aussi le développement de la commune", explique Michel Lantelme, maire d’Allos.

L'enjeu de l'adaptation

"Cette sortie du ski alpin se fera à court ou moyen terme, pour permettre aux professionnels de s’adapter à cette transition", ajoute l’élu, sans avancer de date précise quant à l’arrêt définitif de l’activité.

Pour la station, l’enjeu est désormais de diversifier ses offres d’activités afin de pallier le manque lié à la fin du ski alpin. Une réflexion est engagée, en s’inspirant notamment de cas similaires dans d’autres stations.

"Aucune station en France n’a encore trouvé la solution miracle pour diversifier son offre", souffle Sylvain Geny, directeur de la station du Seignus. "Rien ne remplacera financièrement le ski alpin."

"Miser davantage sur l'été"

L’une des pistes envisagées est de développer les activités estivales afin de compenser le manque à gagner en hiver. La station est déjà équipée d’un bike park et de quelques sentiers de randonnée. "Il va falloir miser davantage sur l’été et élargir la gamme d’activités", poursuit Sylvain Geny.

De son côté, le département des Alpes-de-Haute-Provence a assuré qu’il rencontrerait prochainement les membres du syndicat mixte pour faire suite à cette consultation citoyenne.

Martin Van Klaveren