Crise au CHICAS de Gap : des postes proposés au Dr Hammami à Nice et Montpellier

L'hôpital de Gap (image d'illustration) - JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
Nouveau rebondissement dans l’affaire qui secoue le CHICAS de Gap. Edouard Couty, médiateur national pour les personnels des établissements publics de santé, s’est déplacé à Gap à la fin du mois de juin pour rencontrer le Dr Raouf Hammami. Parmi les propositions évoquées pour sortir l’hôpital de Gap de la crise, la possible mutation du praticien est envisagée, a appris BFM DICI.
Des places vers les centres hospitaliers de Nice ou Montpellier ont ainsi été proposées au Dr Hammami. Mais ce dernier a décliné ces offres qui émanaient directement du ministère de la Santé et du Centre National de Gestion des praticiens hospitaliers (CNG).
Bientôt une médiation nationale?
Après une longue discussion entre les deux hommes, une autre solution a été envisagée : celle d’une médiation nationale, à Gap, qui pourrait se tenir à la rentrée de septembre, après le départ du directeur Yann Le Bras dans le département du Var. La décision finale sera prise avant septembre par le ministère de la Santé et le CNG.
Pour rappel, la situation au sein du CHICAS de Gap s’est nettement détériorée ces derniers mois. A l’origine, un conflit latent entre Raouf Hammami et plusieurs confrères, dont le Dr Gilles Norotte. Une brouille exacerbée depuis que le chirurgien Raouf Hammami a dénoncé une pratique chirurgicale controversée, la cimentoplastie discale, à laquelle a recours son confrère. Cette technique consistait à injecter du ciment dans les disques de la colonne vertébrale pour la renforcer.
Les deux praticiens sont actuellement suspendus. Le 25 juin dernier, le Dr Norotte est passé en conseil de discipline devant le CNG suite au recours à la cimentoplastie discale. La décision du CNG est attendue avant la fin du mois de juillet.