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300 passagers bloqués à cause d’une panne dans le train de nuit Briançon-Paris

Le TER a quitté la ville des Hautes-Alpes peu avant 20 heures, avant de rester bloqué à l’Argentière-la-Bessée, ce jeudi 26 décembre.

Le TER a quitté la ville des Hautes-Alpes peu avant 20 heures, avant de rester bloqué à l’Argentière-la-Bessée, ce jeudi 26 décembre. - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

À cause d’une panne sur une des voitures du train, le train de nuit entre les Hautes-Alpes et la capitale est resté bloqué en gare de l’Argentière-la-Bessée durant la quasi-totalité de la nuit.

Une nuit cauchemardesque pour les usagers du train de nuit Briançon-Paris jeudi 26 décembre au soir. Le TER a quitté la ville des Hautes-Alpes peu avant 20 heures, avant de se retrouver bloqué à l’Argentière-la-Bessée. Ils étaient près de 300 passagers dans ce train, à attendre une locomotive de secours pour rejoindre la capitale.

Dans le même temps, les voyageurs de Mont-Dauphin, Embrun, Chorges et Gap qui attendaient le train, ont dû attendre sous des températures entre -3°C et -5°C durant 4 heures, sans avoir la moindre information.

Une quinzaine de personnes ont dormi dans la gare de Gap

La page Facebook "Train de nuit Paris-Briançon" a recueilli des témoignages de voyageurs. À 1h52, ils ont appris que le train de nuit était supprimé. Pour la gare de Gap, la solution de remplacement était un TER Gap-Valence à 5h56 puis un TGV pour Paris.

Conséquence à 2 heures du matin, une quinzaine de personnes ont pris la décision de dormir dans la gare de Gap. Un agent de sécurité leur a distribué des couvertures et des bouteilles d’eau.

Valérie Rossi, députée PS de la seconde circonscription des Hautes-Alpes, dénonce un nouvel incident totalement inadmissible".

"Avec ma collègue Marie-José Allemand, nous sommes mobilisées sur ce dossier depuis le premier jour de notre élection en juillet dernier, nous avons interpellé l’ex-ministre des transports, chacune de notre côté, nous l’avons rencontré en rendez-vous privé, nous avons été reçues par la direction d’Intercités, avec d’autres élus et des représentants associatifs qui se battent, tout comme nous, pour remédier à cette situation et avoir une desserte ferroviaire (notamment le train de nuit) digne de ce nom. Il est indispensable de rester collectivement mobilisé", a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux.

Une panne localisée

De son côté, la Direction des trains Intercités a donné des explications au lendemain de la panne. "Alors qu’il était en gare de l’Argentière, le conducteur du train n’a pu aller plus loin, à la suite des dysfonctionnements de matériel qu’il n’a pu dépanner sur place. La décision a été prise d’utiliser les locomotives de réserve en remplacement que nous positionnons à Briançon", indique-t-elle.

"L’origine de la panne semblait être dans une voiture, mais il n’a pas été possible de l’identifier afin de l’isoler durant la nuit pour envisager un départ du convoi", précise la Direction des trains Intercités, comme l'a relayé la page Facebook "Train de nuit Briançon-Paris".

Guillaume Cangiano