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TGV Saverne-Paris: après quatre mois de changement, le retour à l'horaire initial effectif

Un train à grande vitesse (TGV) de la SNCF (image d'illustration)

Un train à grande vitesse (TGV) de la SNCF (image d'illustration) - JEAN-FRANCOIS MONIER

La ligne TGV entre Saverne et Paris retrouve son horaire initial, depuis ce lundi 31 mars, avec une liaison le matin en direction de la capitale et un trajet direct le soir pour rejoindre Saverne.

Après près de quatre mois de perturbations, la ligne de TGV Saverne-Paris retrouve sa fréquence initiale. Depuis ce lundi 31 mars, la SNCF propose de nouveau un TGV direct aller-retour entre Saverne et Paris aux horaires habituels.

L'aller est à 6h06 au départ de Saverne pour une arrivée à 8h46 à Gare de l'Est, à Paris. Le retour, depuis cette même gare est prévu à 19h43 pour une arrivée à 22h15 à Saverne.

Depuis décembre dernier, les trains au départ de la commune du Bas-Rhin permettaient d'arriver seulement à 10h24 dans la capitale. En juin, la société ferroviaire avait opté pour ce changement en mettant en exergue des arguments économiques. Un bouleversement pour les voyageurs se rendant au travail, à qui il fallait partir la veille pour être à Paris avant 9 heures.

Des élus mobilisés pour conserver cet horaire

Plus d'une quarantaine de trains circulent entre les deux villes, mais avec des correspondances par Strasbourg au quotidien.

Les élus de la région redoutaient une chute de la fréquentation de la ligne et, ultérieurement, des conséquences sur l'économie et le tourisme, qui pourraient entraîner une suppression totale de la ligne. De nombreux élus locaux, Stéphane Leyenberger, maire de Saverne, en tête, se sont mobilisés pour conserver cette ligne directe arrivant à 8h46 à Paris. La SNCF avait finalement annoncé en octobre dernier faire machine arrière.

L'édile avait salué "l'union et la détermination des maires et députés de Saverne, Sarrebourg et Lunéville, soutenus par le gouvernement" et différents acteurs régionaux qui "ont permis que la raison l’emporte", dans un communiqué publié en octobre dernier.

Arthus Vaillant