Var: un militaire meurt après avoir été percuté par un train lors d'un exercice, deux autres blessés

Lors d'un exercice militaire, un train a percuté plusieurs personnes dans la commune de Puget-sur-Argens. Un militaire est mort et deux autres ont été blessés.

C'est lors d'un exercice qu'un train a percuté un groupe de militaires ce jeudi à 20h40, sur une voie ferrée de Puget-sur-Argens. L'un d'entre eux est mort à la suite du choc, et deux autres ont été blessés.

Une intervention rapide des secours

"Les militaires ont traversé une voie de chemin de fer au moment du passage d'un train", a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué. Le groupe de militaires effectuait alors un exercice de synthèse dans le cadre d'une Formation générale élémentaire (FGE). Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame, affirme encore le ministère des Armées.

Des éléments sur la santé des militaires blessés ont également été communiqués. Deux d'entre eux ont été légèrement blessés dans cet accident, rapporte le ministère des Armées. Ils ont été pris en charge par le SAMU et évacués vers l'hôpital de Fréjus. Un troisième a également été évacué en état de choc.

Les pompiers sont intervenus peu après l'accident, ont-ils indiqué à BFM Nice Côte d'Azur. Trois ambulances étaient sur place, ainsi qu'un officier et un véhicule d’éclairage.

BFM Nice Côte d'Azur a également appris que le procureur de Draguignan s'était rendu sur place, confirmant une information de Var Matin.

Les militaires concernés n'appartiennent pas au 21e régiment d'infanterie de marine. Le jeune soldat tué était dans la quatrième semaine de sa formation, qui en compte huit au total, indique l'armée de Terre. Une cellule de crise a été ouverte par la commune.

"Elle a surtout permis aux gendarmes de pouvoir les entendre, à l'abri et au chaud, pour comprendre ce qu'il s'est passé. À minuit, elle était fermée", a indiqué le maire de la commune Paul Boudoube.

Une passagère du train Paris-Nice bloquée sur les voies après l'accident a indiqué qu'il était environ 20h30 quand les agents du véhiucle ont annoncé un retard de deux heures sur leur trajet en raison d'un accident de personne. "Il était 23h50 quand le train a pu enfin repartir. Nous avions les portes ouvertes donc nous pouvions sortir prendre l’air. Nous sommes arrivés à Nice son terminus à 1h du matin", a-t-elle détaillé.

Michel Bernouin