Var: un dauphin âgé de 20 ans retrouvé mort sur une plage de Sainte-Maxime

Le cadavre d'un dauphin bleu et blanc a été découvert ce mercredi 22 novembre sur une plage de Sainte-Maxime. Pour le moment, les circonstances de sa mort ne sont encore pas connues mais les experts ont écarté l'action humaine.

Une triste découverte. Un dauphin bleu et blanc a été retrouvé mort sur une plage de Sainte-Maxime (Var) ce mercredi 22 novembre, a appris BFM Toulon Var. Le dauphin est issu de l'espèce Stenelle, commune en mer Méditerranée.

Le corps du cétacé, qui mesurait 1,90 mètre, a été découvert par un habitant de la commune et récupéré par la brigade nautique.

Une femelle âgée de 20 ans

Ce jeudi 23 novembre, une autopsie de l'animal a été réalisée afin de connaître les circonstances de la mort de cette femelle âgée de 20 ans. Selon l'Espace maritime de la communauté de communes, la mort ne relèverait pas d'un accident avec un bateau ou liée à une autre activité humaine.

En revanche, des signes "d'interaction inter-spécifique" ont été découverts sur le corps du cétacé. Il s'agit de traces laissées par différentes espèces: des traces de morsures superficielles de grand dauphin bleu, espèce également présente en Méditerranée ainsi que de multiples fractures et hématomes aussi imputables à des animaux marins.

Cependant, ces traces ne permettent pas d'affirmer clairement les circonstances de la mort de l'animal. Seule la date de la mort, qui remonte à près d'une semaine, a pu être remontée lors de cette autopsie.

8 cadavres de dauphins découverts en 2023 dans le Var

Son cadavre a ensuite été porté par les courants avant de s'échouer sur la plage varoise. Dans le Var, ces découvertes sont fréquentes, rapporte l'espace maritime de la communauté de communes. En 2023, 8 dauphins ont été retrouvés dans le département.

Les experts tiennent à rappeler à la population que dans de telles situations, "il ne faut pas toucher l'animal, qu'il soit vivant ou non". La raison, ces derniers peuvent être porteurs de maladies transmissibles à l'homme.

Martin Regley Journaliste