BFM Var
Var

Var: des habitants de Trans-en-Provence s'opposent à un projet immobilier

placeholder video
49 logements doivent voir le jour sur le chemin de Peybert, à Trans-en-Provence. Un projet immobilier dont les habitants se passeraient bien. Certains dénoncent notamment le manque de sécurité sur la route qui pourrait être accentué par le projet.

À Trans-en-Provence (Var), un projet immobilier inquiète les riverains. 49 logements, de deux à quatre pièces, devraient voir le jour chemin de Peybert. "Tout le monde a le droit au logement, mais je souhaiterais que les promoteurs puissent envisager des implantations différemment", avance Nicole Roux, institutrice à la retraite, dont la maison donne sur ce qui est encore pour l'instant un champ.

Et d'ajouter: "là, il va y avoir un immeuble contre le mur, et c'est surtout que là vont sortir au moins 90 voitures." Pour le moment, le projet est à l'arrêt car des fouilles archéologiques doivent avoir lieu sur place.

D'autres riverains pointent par ailleurs le caractère dangereux du chemin de Peybert. "Il y a eu deux accidents mortels ici, et il y a souvent des accidents de vélo. Ce qu'il faudrait, c'est réduire la circulation dans ce chemin du Peybert jusqu'au rond-point", souligne Jean-Marc.

La ville en manque de logements sociaux

Ce rond-point est situé entre deux écoles, et selon les heures, il peut donc être difficile d'y circuler ou d'y stationner. Pour autant, les parents d'élèves rencontrés par BFM Toulon Var semblent moins inquiets que les riverains. "Effectivement, il y a un afflux à une heure précise, c'est-à-dire la première sortie des petites classes, mais si on vient un petit peu plus tard, la première partie est déjà partie. Si on est stratégiques, on s'en sort", avance l'une d'entre eux.

Un autre commente: "Le chemin du Peybert c'est vrai qu'il y en a qui descendent un peu vite, mais le maire a mis des dos-d'âne."

Contacté par BFM Toulon Var, le maire (LR) Alain Caymaris indique qu'il "comprend l'inquiétude des riverains". Toutefois, il rappelle que ce projet immobilier comporte plusieurs "logements à caractère social".

"Je n'ai pas la main sur la loi SRU (Loi Solidarité et renouvellement urbain, NDLR)", rappelle-t-il. Dans la ville, il manque 565 logements sociaux pour être conforme à la loi.

Aurélie Ronze avec Maïwenn Furic