Un Varois interpellé à Marseille après une course-poursuite de 80 kilomètres

La voiture de l'automobiliste interpellé après une course-poursuite avec la police. - DR
Un Varois âgé de 37 ans a été interpellé dans la nuit de samedi à dimanche aux termes d'une course-poursuite de plus de 80km entre Toulon et Marseille, a appris BFM Toulon Var.
Tout a commencé lors d'une patrouille dans le quartier de Mon Paradis à Toulon. Les policiers de la BAC avaient repéré un individu dans un véhicule qui correspondait au profil d'un homme recherché par les autorités.
Les forces de l'ordre ont alors décidé de procéder à un contrôle, mais l'automobiliste prend la fuite. Une course-poursuite s'engage alors dans les cités toulonnaises, de la Floriane à Pont-Carral, avant de se diriger sur l'autoroute A50 en direction de Marseille.
La CRS Autoroute Provence en renfort
À 200km/h, le Varois prend tous les risques et circule à grande vitesse, détruisant sur son passage les barrières de péage des communes de Bandol et de la Ciotat, pour échapper aux BAC de la Seyne-sur-Mer et de Toulon.
Pour tenter de l'intercepter, les effectifs de la CRS Autoroute Provence se sont positionnés sur l'A50 au niveau du quartier de la Valentine afin de créer un bouchon artificiel qui obligera le conducteur à ralentir. Mais ce dernier poursuit sa route et emprunte la bande d'arrêt d'urgence avant de s'engager sur la rocade L2.
Arrêté grâce à un "stop stick"
C'est après plus de 80 km de trajet entre les deux départements que la course-poursuite s'est achevée. Sorti au quartier de La Rose, le chauffard a roulé sur un "stop stick", mécanisme permettant de crever les pneus d'un véhicule, installé par les policiers du groupe de sécurité et de proximité des quartiers nord de Marseille.
L'individu a fini sa course dans un feu tricolore, sans se blesser. Après une interpellation musclée, le Varois, qui était alcoolisé, a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat toulonnais.
L'individu était connu des services de police pour des faits similaires. Il a finalement été libéré après s'être vu remis une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité par un officier de police judiciaire.