Suspicion de féminicide à Saint-Raphaël: après l'autopsie, la piste de la mort naturelle privilégiée

Un agent de la police nationale (Photo d'illustration). - PATRICK KOVARIK
L'hypothèse d'un féminicide semble s'éloigner. Selon le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier, l'autopsie de la femme retrouvée morte le 12 mars dans une location à Saint-Raphaël "n’a pas permis d’objectiver de trace de strangulation, ni de coup ni plus généralement de cause traumatique susceptible d’expliquer [son] décès". La piste de la mort naturelle semble donc privilégiée. "Ces derniers éléments médico-légaux sont désormais de nature à écarter l’hypothèse d’un passage à l’acte criminel", précise encore le procureur à BFM Var.
L'époux de la victime, de nationalité belge, avait été mis en examen le 14 mars pour "homicide volontaire par conjoint" car le corps portait des "traces suspectes" sur les poignets et le cou. A l'issue du débat contradictoire, qui a eu lieu ce mardi 19 juin devant le juge des libertés et des détentions, "la personne du mis en examen a été placée sous contrôle judiciaire", précise le procureur.
L'information judiciaire se poursuit
Le conjoint "nie tout acte de violence". Un témoin avait toutefois affirmé auprès des enquêteurs "avoir entendu des bruits de dispute et d'altercation la nuit des faits". L'information judiciaire se poursuit et la police technique attend le retour des analyses sanguines.