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"On ne m'a pas laissé le droit de me défendre": un Varois s'enchaîne pour récupérer ses enfants placés

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Les deux enfants de Grégory Guitou ont été placés, dans le cadre d'une procédure pour maltraitance. Le père de famille a été disculpé mais n'a toujours pas récupéré leur garde.

"Je veux tout faire pour rester debout et rien lâcher pour récupérer mes enfants." Depuis mardi, Grégory Guitou s'est enchaîné au grillage du Centre départemental de l'enfance au Pradet, dans le Var. Le père de famille veut alerter les institutions, pour récupérer ses deux enfants, qui ont été placés.

Gino, 3 ans, et Giulanna, 1 an et demi, ont été retirés à leurs parents dans le cadre d'une procédure pour maltraitance. Grégory Guitou a été blanchi, tandis que son ex-compagne s'est vue ordonner une obligation de soins.

Une convocation reçue le lendemain de l'audience

Enroulé dans un sac de couchage, brandissant une pancarte sur laquelle est écrit le message "rendez-moi mes enfants", assorti de photos, le père de famille réclame aujourd'hui "une audience avancée". Il assure n'avoir pas pu assister au "jour du jugement", ayant reçu la "convocation" le lendemain de l'audience.

"Je ne sais pas pourquoi ils ne m'ont pas restitué mes enfants, étant donné que je n'ai rien fait, que je ne suis pas en cause", assure-t-il au micro de BFM Toulon Var. L'idée de s'enchaîner au bâtiment a germé après un appel avec ses enfants. Son fils "était très malheureux. Il a dit: 'je veux voir papa'", se remémore avec émotion Grégory Guitou.

"Je suis allé au magasin, j'ai acheté des chaînes, un sac de couchage et je suis venu me poster devant. Les nuits sont très dures car il fait très froid. Mais le principal, c'est le bien des enfants, mon bien passe après", explique-t-il.

Son avocat a fait appel

L'avocat du trentenaire a fait appel de la décision de justice, dans l'espoir que les enfants retrouvent leur père. L'homme est soutenu par sa famille et des passants, qui lui apportent des vivres.

Sa mère a lancé une pétition en ligne, qui a déjà atteint plus de 110 signatures. Dans les prochains jours, une manifestation pourrait même être organisée devant le Centre départemental de l'enfance.

Jimmy Comte avec F.R