Métropole de Toulon: une concertation publique pour l'ouverture d'une ligne de bus à haut niveau de service

Un bus de 24 mètres de long propulsé par une énergie propre et qui relierait la Seyne-sur-Mer à la Garde: c'est le projet de transport porté par la métropole TPM. Pour le mener à bien, elle a lancé une concertation publique sur internet et via des réunions publiques afin de connaître les avis et propositions des habitants.
"Ça c'est une très bonne chose, je ne suis pas toujours d'accord avec nos élus locaux mais la concertation publique, elle ne fait que de bonnes choses", déclare Mehdi, informaticien, au micro de BFM Toulon Var.
Même constat pour Éléna, étudiante: "Je trouve ça super de demander l'avis aux gens. Ça fait participer tout le monde".
La mise en service d'une première phase prévue fin 2024
Cette ligne de bus à haut niveau de service desservirait 53 stations au sein de 5 villes du Var autour de Toulon, pour un parcours envisagé de 26km. Yannick Chenevard, vice-président de la Métropole TPM cite à BFM Toulon Var certaines stations comme "le Pont du Las", "la Gare la Pauline" et annonce une connexion avec la gare de Toulon.
"Ce qu'on appelle bus à haut niveau de service c'est le fait qu'il circule sur une plateforme qui lui est totalement dédiée, qu'il circule vite, probablement 20km/h et qu'il a une priorité au feu" a-t-il détaillé. "Ce qui fait que, pour le passager, le simple fait de s'installer sur une station et d'attendre le passage du TCSP (Transport en Commun en Site Propre) suffit puisqu'on n'a même pas besoin de regarder sa montre" en ayant "des cadences toutes les 7 minutes", poursuit-il.
Selon lui, l'intérêt de la concertation publique est de savoir si les habitants sont satisfaits du projet, ou s'ils souhaiteraient par exemple "qu'il y ait un arrêt à tel endroit".
"Dans ces réunions publiques, on va naturellement présenter le projet, échanger avec la salle pour que les gens puissent nous donner leur avis, s'exprimer, et que nous puissions à notre tour leur expliquer quelles sont les contraintes techniques qui font qu'on ne peut pas faire comme ceci, mais on peut faire comme cela, et intégrer leurs propositions", affirme Yannick Chenevard.
Cinq réunions publiques auront lieu jusqu'au 31 janvier prochain dans les villes concernées. La mise en service d'une première phase est prévue fin 2024.