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"Les gens sont super tolérants": le succès du camping naturiste d'Esparron-de-Verdon, 60 ans après sa création

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Le camping naturiste Verdon-Provence à Esparron-de-Verdon fait le plein de vacanciers tous les étés depuis sa création il y a 60 ans.

Les 72 emplacements du camping naturiste Verdon-Provence affichent complet cet été. Cet établissement situé à Esparron-de-Verdon sur un domaine de 33 hectares d'espace naturel attire des touristes de la France entière et de l'étranger depuis sa création il y a 60 ans.

"[Les touristes] aiment bien la tranquillité, pouvoir aussi être près de la nature. Je pense que ça manque à beaucoup de gens dans leur quotidien en ville", explique Mélanie Petelot, co-gérante du camping.

"On est super bien accueillis"

Le camping est aménagé de manière à mener son existence dans le plus simple appareil: faire des courses, aller au restaurant, se baigner dans deux criques préservées ou se dégourdir les jambes.

"On a pas mal de sentiers naturistes qui permettent de se balader un petit peu, de profiter du lac, et de découvrir un peu la faune, la flore et l'histoire de ce camping", énumère Anthony Petelot, l'autre gérant du lieu.

Avec le temps, les clients du camping Verdon-Provence ont noué de belles amitiés et reviennent aussi chaque été sur les bords du lac d'Esparron-de-Verdon pour se retrouver.

"On retrouve ici des amis qu'on ne voit pas en dehors de l'année, on ne se voit qu'ici. Certains viennent d'Allemagne, d'autres du nord de la France, de l'est, de l'ouest", résume Geneviève, qui habite à Paris.

Tolérance et bienveillance

Le naturisme est vecteur de valeur de tolérance et de bienveillance qui séduisent les touristes moins familiers. "On ne se regarde pas, le but, c'est d'être bien et de profiter de la nature", précise Philippe, un vacancier de l'Isère.

"Je devais partir ailleurs et je suis venu dans ce camping-là parce que j'aime bien. Déjà on s'est senti bien la première fois, on a été super bien accueillis, le cadre est beau. Il y a du soleil. Pas comme chez nous", sourit Adèle qui vit dans la Meuse.

Coralie, une autre Iséroise profitant de ses vacances pour faire un peu de couture trouble un peu le calme avec sa machine à coudre. "Les gens sont super tolérants parce que tout le monde n'aimerait pas avoir les tissus d'un côté, la machine à coudre de l'autre, mais personne ne m'a rien dit, donc on sens beaucoup de tolérance".

Barbara Tornambé avec Florent Bascoul