Le "Marie-Thérèse": un nouveau bateau chargé du transport vers les îles Paul-Ricard baptisé ce mardi

Le Marie-Thérèse, baptisé ce mardi, va permettre l'avancée des travaux sur l'île de Bendor, en pleine rénovation et qui sera rouverte au public en 2026.

C'est le petit dernier de la flotte Paul-Ricard. Le Marie-Thérèse, du nom de l'épouse de Paul Ricard, est le huitième navire baptisé par la famille Ricard, et mis à l'eau ce mardi à Saint-Mandrier dans le Var.

25 m de long, 8,2 m de large

Le bateau, qui mesure 25 mètres de long pour 8,2 mètres de large, est un transbordeur mixte destiné à la fois au transport de fret et de passagers sur les îles Paul-Ricard, le plus gros jamais construit pour cette flotte. Il et capable d'accueillir à son bord 193 passagers et 60 tonnes de marchandises.

Il aura avant tout pour objectif, pendant trois ans, de réaliser les allers-retours vers l'île de Bendor afin de mener à bien les travaux qui visent à en faire une destination touristique de choix, qui sera rouverte au public en 2026.

"On avait déjà un navire de charge mais limité à 40 tonnes. Donc, aujourd'hui, on a quelque chose de bien supérieur et qu'on ne trouvait pas sur le marché donc la société Paul-Ricard a décidé de construire son propre bateau pour répondre aux besoins des travaux de la reconstruction de l'île de Bendor", explique Raymond Serra, capitaine du service marine de Paul Ricard, au micro de BFM Toulon Var.

"Les racines de la famille"

Il s'agit également de transmission pour la famille Ricard. "Les deux îles représentent vraiment les racines de la famille et, puisque l'accès à ces deux îles ne peut se faire que par bateau, ça représente au final l'accès à nos racines, notre fief. C'est vraiment une vraie fierté", se réjouit Ines Diaz, arrière-petite-fille de Paul Ricard.

"Pour nous, c'est une obligation que nous avons vis-à-vis des générations qui nous ont précédées et vis-à-vis des générations futures qui, un jour, reprendront le flambeau", poursuit François-Xavier Diaz, lui aussi membre de la famille.

Au total, 2,9 million d'euros ont été nécessaires pour permettre la réalisation de ce nouveau navire.

Marion Colangelo Ploge