BFM Var
Var

Ces quatre villes varoises sont dans le top 10 des communes les plus foudroyées en 2024

Quatre villes du Var figurent dans le top 10 des communes les plus foudroyées l'année dernière.

Quatre villes du Var figurent dans le top 10 des communes les plus foudroyées l'année dernière. - OLIVIER CHASSIGNOLE

Selon les données de Météorage, spécialisé dans la détection de la foudre, quatre ville du Var font parties des 10 communes les plus foudroyées du pays en 2024.

Le Var n'a pas été épargné par les orages en 2024. Quatre villes du département figurent dans le top 10 des communes les plus foudroyées l'année dernière, selon les données de Météorage.

Fréjus se classe en sixième position. 345 éclairs y ont été enregistrés. Saint-Raphaël se place juste derrière à la septième place (336 impacts). Vidauban et Roquebrune-sur-Argens sont respectivement aux huitième et neuvième positions (335 et 308 éclairs).

Ce classement peut s'expliquer grâce à plusieurs facteurs. Le sud-est a subi une activité orageuse intense, notamment en saison automnale, grâce à l’humidité et la douceur des eaux méditerranéennes provoquant de forts contrastes thermiques.

C'est notamment le cas à Fréjus. En octobre dernier, les habitants ont subi d'importants orages et des inondations.

1.316 impacts d'éclair dans le Var

À l'échelle du pays, l'année dernière se situe dans la norme climatique. Mais, l'activité électrique a connu un pic cet été avec "la barre des 100.000 éclairs qui a été franchie en juillet. Plusieurs épisodes orageux intenses ont été marqués par des cumuls de précipitations importants," rapporte Joris Royet, chef de projet météo chez Météorage.

Durant l'année 2024, le Var a été particulièrement touché avec un total de 1.316 impacts d'éclair. À l'échelle nationale, il est le septième département avec la plus forte densité de foudroiement.

Cette densité est calculée par rapport au nombre d'éclairs entre un nuage et le sol au km² sur l'année, c'est-à-dire quand la foudre part du nuage pour toucher le sol.

Cette donnée permet d'avoir "la meilleure représentation actuelle de l'activité orageuse" en France hexagonale.

Julie Benmoussa