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Pourquoi Twitter pourrait avoir du mal à supprimer les badges de certification "historiques"

Elon Musk, nouveau patron de Twitter

Elon Musk, nouveau patron de Twitter - AFP

Les badges bleus n’ont pas disparu des comptes certifiés au nom de leur notoriété. Désormais réservée aux membres Twitter Blue, la distinction s’avère plus compliqué que prévu à retirer.

La sanction aurait dû tomber à partir de ce 1er avril. Pourtant, les comptes Twitter certifiés n’ont pas perdu leur badge comme l’avait promis Elon Musk. A la place, le nouveau patron du réseau social laisse les utilisateurs dans le flou lorsqu’il s’agit de savoir si un compte est notoire ou s’il a simplement payé sa distinction.

Ce renoncement n'est peut-être pas directement du fait d’Elon Musk. Le retrait des badges serait en réalité un procédé manuel, a appris le journal américain Washington Post auprès d’anciens employés de la plateforme. Ainsi, il faudrait enlever les certifications une à une au sein d’un système particulièrement bancal.

Pas de retrait à grande échelle

Les données relatives aux badges de certification seraient entassées au sein d’un document interne semblable à une simple feuille de tableur Excel. "Parfois, un salarié essayait de retirer un badge, mais le changement ne se faisait pas", raconte le journal. Les employés devaient alors trouver des solutions de contournement au sein même du dispositif interne.

Surtout, les anciens salariés l’assurent: lorsqu’ils ont quitté l’entreprise, il n’existait toujours pas de moyen fiable de retirer des certifications à grande échelle.

La prochaine modification qu’Elon Musk apportera à Twitter sera mise en place le 15 avril. A partir de cette date, seuls les comptes payants pourront être mis en avant dans l’onglet de recommandation "Pour vous" ou répondre à des sondages. Face à la mauvaise réception de cette nouvelle, le patron a revu légèrement ses plans en autorisant la recommandation de compte qu’un utilisateur suit déjà. Et ce, qu’il soit abonné à Twitter Blue ou non. Au moins que, là encore, les plans ne changent au dernier moment.

Pierre Monnier