Tech&Co
Twitter

Malgré ses promesses, Elon Musk continue de tailler dans les effectifs de Twitter

placeholder video
La fin des licenciements avait été annoncée par le nouveau patron du réseau social en novembre, mais des salariés de Twitter ont tout de même perdu leur emploi la semaine dernière.

Les survivants pensaient avoir échappé à la grande purge d’Elon Musk. Le 21 novembre, le propriétaire de Twitter avait annoncé la fin des licenciements après que deux tiers des salariés aient perdu leur emploi. Pourtant, des douzaines de personnes ont été mises à la porte la semaine dernière.

Cela porte à trois le nombre de vagues de licenciement depuis la promesse d’Elon Musk d’embaucher à nouveau, rappelle le média américain The Verge. Ces nouveaux départs forcés touchent les services de l’ingénierie et de la publicité.

Une semaine pour un projet de 2-3 mois

Ils interviennent alors qu’Elon Musk a lancé un nouveau chantier pour améliorer la plateforme: revoir la manière dont les publicités sont ciblées. Un projet d’envergure puisque l’objectif d’en finir avec “la pire pertinence publicitaire sur Terre”, selon les termes du patron. Le tout en s’inspirant de Google et de son moteur de recherche.

Seul problème, le milliardaire n’a laissé qu’une semaine à ses équipes pour y parvenir. La responsable de l’ingénierie pour la monétisation, rapportant directement à Elon Musk, Marcin Kadluczka fait partie des employés licenciés. Dans un tweet, elle a expliqué qu’il était certain que Twitter pouvait améliorer ses publicités, mais en l’espace de deux à trois mois. Bien au-delà de la limite fixée par son patron.

Il y a quelques jours, un autre projet avait été imposé aux équipes de Twitter. Non content de la popularité en baisse de ses publications, il avait ordonné d’amplifier la visibilité de ses tweets. Pour les motiver, le patron les avait auparavant menacé d’être licenciés s’ils ne rendaient pas ses publications plus visibles. Le compte d’Elon Musk avait alors littéralement envahi chaque recoin de la plateforme. Là encore, un salarié avait fini par être mis à la porte.

Pierre Monnier