Threads arrive en France: voici les cinq principales différences avec X (Twitter)

Le compte à rebours avant de découvrir Threads en Europe est bientôt épuisé. Ce jeudi 14 décembre, à partir de midi, il sera possible de créer un compte sur la nouvelle application du groupe Meta depuis la France.
Malgré un lancement stratosphérique en juillet, la nouvelle application était indisponible en Europe jusqu'à maintenant. La faute à une exploitation de données trop importante pour les nouvelles réglementations européennes.
Fortement inspiré de X (Twitter), Threads est présenté comme un clone de l'application d'Elon Musk. Pourtant, il est possible de pointer plusieurs différences entre les deux réseaux sociaux.
• Des ambitions en matière de modération
Ce n'est pas sur la forme que se situe la plus grande différence entre les plateformes, mais sur le fond. Le groupe Meta s'est engagé à vérifier les informations propagées sur Threads. Le système mis en place correspond pour l'heure aux standards déjà en place sur Facebook et Instagram. Un avantage face au manque de modération de son concurrent.
Mais Adam Mosseri, le patron d'Instagram, a assuré sur Threads qu'un programme de vérification allait être déployé l'année prochaine. Il donne peu de détails sur le système qui reposerait sur des partenaires qui pourront examiner et noter des publications. Un mécanisme qui rappelle le système de notes communautaires de Twitter.
• Un affichage unique
Pour autant, la forme aussi se distingue entre Threads et X (Twitter). Avant tout par l'affichage des publications. Alors que Twitter propose un fil réservé aux abonnements et un fil de recommandations, sa copie version Facebook ne met en place qu'un unique fil. Sur Threads, les publications affichées mêlent à la fois des comptes suivis et des comptes recommandés.
• Des messages calibrés
Les publications changent également. S'il est possible de publier des photos sur X (Twitter), Threads permet d'en glisser jusqu'à dix par publication, contre quatre pour son concurrent. Cette place plus grande se retrouve sur le nombre de caractères autorisés, 500 au total. C'est plus que les 280 de Twitter, sauf pour les comptes payants qui disposent de 10.000 caractères.
• Pas de conversation privée
Très fortement lié à Instagram, Threads ne propose pas l'intégralité des fonctions incluses dans l'application X (Twitter). Les conversations privées en font partie. Elles ne sont pas accessibles via la nouvelle application du groupe Meta. Mais en prenant en compte le fait qu'un compte Instagram est demandé à l'inscription, il sera facile de faire la bascule pour joindre son interlocuteur en changeant de plateforme.
• Des habitudes modifiées
Un mot a survécu aux bouleversements mis en place sur X (Twitter) avec l'arrivée d'Elon Musk: les hashtags (ou mots-dièses). Sur Threads aussi, ces étiquettes numériques ont fait leur apparition. Mais comme le note le site américain The Verge, leur fonctionnement diffère sur les deux plateformes.
Sur X (Twitter), un hashtag n'est composé que d'un mot. Or, il est possible d'écrire une phrase entière sur Threads, avec des espaces et des caractères spéciaux. Cependant, il n'est possible d'attacher qu'un seul hashtag par publication sur Threads. Une limitation qui n'existe pas sur X (Twitter).
Reste à savoir si l'arrivée de Threads en Europe laissera entrevoir de nouvelles différences avec Twitter à l'usage. Ou si la nouvelle application de Meta évoluera pour devenir une copie de plus en plus ressemblante.