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Pour l'avocat de "Naruto", proche du streameur Jean Pormanove, son client "n'avait pas connaissance" de l'état de santé fragile de la victime

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Phillipe-Henry Honegger, avocat du streameur "Naruto", estime ce jeudi soir sur BFMTV que son client ignorait les "difficultés cardiaques" de Jean Pormanove, mort en direct ce lundi sur la plateforme de streaming Kick.

"Naruto" et "Safine" étaient-ils au courant de l'état de santé fragile de Jean Pormanove? L'autopsie de ce dernier, mort ce lundi en direct sur la plateforme Kick, écarte "l'intervention d'un tiers" et privilégie une cause "d'origine médicale ou toxicologique".

Le parquet rappelle ses "difficultés cardiaques mises en évidences" en 2024 et note que la victime "faisait l’objet d’un traitement médical pour la glande thyroïde".

Pour Phillipe-Henry Honegger, avocat du streameur "Naruto", son client "n'avait pas connaissance" de l'état de santé fragile de Jean Pormanove. Sur BFMTV ce jeudi 21 août, il pointe "une information que personne n'a à ce stade". L'avocat fait référence aux "analyses complémentaires, toxicologiques et anatomopathologiques ordonnées" par le parquet et dont les résultats n'ont pas encore divulgués. "On ne connaît pas la cause exacte de la mort", poursuit Philippe-Henry Honegger.

"L'ensemble des participants entendu" début 2025

Son client et son acolyte "Safine" sont dans le collimateur de nombreux internautes. Ces derniers font état de sévices commis par ces derniers à l'encontre de Jean Pormanove ces derniers jours dans le cadre d'un direct sur Kick, connue pour ses règles de modération moins strictes que Twitch.

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Mis en cause dans une enquête pour des soupçons de maltraitance envers des personnes vulnérables, les deux streameurs avaient été placés en garde à vue en janvier 2025, avant d'être finalement relâchés. Un point rappelé par Philippe-Henry Honegger qui rappelle sur BFMTV, que dans ce cadre, "l'ensemble des participants avait été entendu", dont "le principal intéressé" Jean Pormanove.

L'avocat estime que si l'autopsie écarte "l'intervention d'un tiers", alors "toutes les personnes qui ont participé à ce stream sont exclus comme ayant pu causer la mort de ce monsieur". Un argument partagé par Tom Michel, avocat du streameur "Safine", pour qui les résultats de l'autopsie "exonèrent médicalement" la responsabilité de son client. "Mon client n'avait pas connaissance (...) de potentielles problématiques d'ordre cardiaque" concernant la victime, précise-t-il sur notre antenne.

Après la mort du streameur de 46 ans ce lundi, une enquête a été ouverte par le parquet de Nice et la brigade de recherches. Celle-ci "se poursuit", précise le parquet et les résultats de l'autopsie "seront mis en lien" à l'investigation.

Matthieu Heyman