Au cœur de l'usine normande de fabrication de la Crema Bueno, la pâte à tartiner qui fait fureur

Un pot de 200 grammes, fièrement tenu par son créateur. À Gournay-en-Bray (Seine-Maritime), l’entreprise Aracao a ouvert les portes de son usine de production du nouveau délice sucré made in Normandie: la Crema Bueno.
À l'origine destinée aux professionnels, la pâte à tartiner est devenue en quelques semaines un produit que s'arrachent grandes surfaces et épiceries. "C'est vraiment énorme, je ne l'aurais jamais cru", confie Alexandre Cousin, co-gérant de Aracao, au micro de BFM Normandie.
"On a eu un volume de factures monstrueux en si peu de temps. Ce qu'on fait en trois mois", insiste ce dernier.
Jusqu'alors, la société produisait entre 3.000 et 4.000 pots par jour. Pour suivre le rythme des commandes qui s'enchaînent, Aracao souhaite rapidement atteindre une production quotidienne de 15.000 Crema Bueno.
"Des petits grains de noisette"
Pour cela, l'équipe s'est agrandi et huit nouveaux employés ont déjà rejoint l'usine normande. Le gérant confie d'ailleurs vouloir en recruter 12 supplémentaires d’ici la fin du mois pour aider à la production.
"Je profite de ce succès pour avoir du travail. Cela permet aussi à d'autres personnes d'être sur place et d'avoir du boulot dans le secteur", explique Adrien Thirion, opérateur torréfaction chez Aracao.
Mais alors, comment expliquer le succès inédit de cette douceur à la noisette? Tous les secrets de la Crema Bueno ne seront évidemment par dévoilés par son créateur. "Vous allez avoir un taux de noisette très élevé, des petits grains de noisette légers que l'on laisse dedans et qui apportent du croustillant sur le palais, une fluidité plus ample que des grandes marques connues", détaille Alexandre Cousin.
"Sur une crêpe, ça s'étale tout seul. C'est ça qui est génial", sourit le jeune homme.
Une nouvelle gamme de pots de 500 grammes seront bientôt commercialisés. D'ici là, la Crema Bueno est aujourd'hui disponible en épicerie et grande surface... jusqu'à épuisement des stocks.