Normandie: 800 kilos de cocaïne saisis lors du démantèlement d'un réseau d'importation de drogue

Un réseau d’importation de cocaïne par voie maritime a été démantelé dans la nuit du 3 au 4 avril dans le Calvados et la Seine-Maritime. - Ministère de la Justice
Un réseau d’importation de cocaïne par voie maritime a été démantelé, dans la nuit du 3 au 4 avril, dans le Calvados et la Seine-Maritime, a appris BFMTV auprès du parquet de Rennes.
Au total 800 kilos de cocaïne ont été saisis et 30 personnes ont été placées en garde à vue.
Une vaste opération
Ce démantèlement est le fruit de 18 mois d'investigations menées par plusieurs services, dont la division de la criminalité organisée et spécialisée de la DIPN 14 (DCOS).
Le 3 avril, les enquêteurs comprennent qu'une livraison de drogue par "Drop off" se prépare. Cette technique consiste à larguer la drogue en mer afin qu'elle soit récupérée ultérieurement pas des complices.
"Les moyens humains et aériens du RAID, de la DGPN sont alors engagés et un vaste dispositif de surveillance mis en place autour de plusieurs malfaiteurs et complices", indique le parquet dans son communiqué.
"Près de 100 policiers sont engagés pour interpeller les mis en cause, au retour des embarcations sur la côte, simultanément à Ouistreham et à Tancarville", ajoute-t-il.
Des marins-pêcheurs interpellés
Six hommes, dont trois marins-pêcheurs, et deux femmes sont interpellés à Tancarville, au Havre et à Ouistreham. "Parallèlement, un navire est identifié comme étant celui qui a transporté les stupéfiants à proximité des côtes françaises", précise le ministère public. Ce cargo, parti du Brésil, devait rejoindre Amsterdam, aux Pays-Bas.
"L’ensemble de l’équipage, composé de 22 marins d’origine philippine, est placé en garde à vue par la section de recherche maritime", relate le parquet. Des auditions en garde à vue sont en cours.
"Cette opération exceptionnelle est une première en France par le mode opératoire mis à jour et inédite par le déploiement des moyens de l’ensemble des forces de sécurité intérieures françaises", conclut le parquet.