Cherbourg: la mise à l’eau de la station polaire Tara repoussée à vendredi à cause d’un problème d’étanchéité

Au moment de la mise à l’eau de la station polaire Tara, ce mardi 1er octobre, les techniciens ont détecté une fuite dans la structure de l’engin, construit pour explorer la banquise.

Ce mardi 1er octobre, la mise à l’eau de la station polaire Tara ne s’est pas passée comme espérée. Juste après son immersion dans les eaux du port de Cherbourg, une fuite a été détectée dans l’un des capteurs de la coque de cette capsule géante qui était censée dériver dans le pôle nord pour étudier la banquise.

Selon les premières observations, l’incident technique serait lié à un joint qui n’est pas étanche.

Les équipes ont donc décidé de remonter la structure pour vérifier et réparer la barrière d’étanchéité. Une anomalie qui fait partie du processus de vérification de l’engin.

Une nouvelle mise à l’eau devrait se dérouler ce vendredi 4 octobre. Si les réparations doivent se faire rapidement, le vent qui se lève, ne permet pas une nouvelle immersion avant cette date.

Une fuite au niveau d'un capteur

"Pendant le processus de descente, nous avons des équipes à bord qui vérifient qu’il n’y ait pas de prises d’eau", explique à BFM Normandie, Ludovic Marie, directeur de projet chargé du programme Tara chez Constructions mécaniques de Normandie (CMN). Lorsque la quille a été immergée, on a un des six capteurs qui a fui donc on vient de prendre la décision de remonter le bateau", ajoute-t-il.

La nouvelle mise à l’eau devrait se dérouler après les réparations de la coque et en fonction des marées. "Ce n’est pas le processus dont nous rêvions, mais je préfère qu’on répare maintenant plutôt que dans six mois au large de l’Arctique", conclut le directeur du projet.

Solenne Boulant avec Sylvain Allemand