Une assistante maternelle accusée de maltraitance sur deux nourrissons va être jugée à Marseille

Une assistante maternelle va être prochainement jugée pour des faits de maltraitance sur deux nourrissons à Cadolive (Bouches-du-Rhône). Deux plaintes avaient été déposées par les familles des enfants.

Une assistante maternelle basée à Cadolive, accusée de maltraitance sur des nourrissons, va être jugée prochainement devant le tribunal correctionnel de Marseille. La première audience, qui s'est tenue ce jeudi 24 juillet, a été renvoyée en septembre.

Deux familles accusent la mise en cause de comportements violents aussi bien sur le plan physique que psychologique. Oreilles tirées jusqu’au bleu, marques sur le visage ou encore sur les bras. Au total, trois enfants auraient subi des violences lorsqu'ils étaient en garde chez leur nourrice.

Deux plaintes successives

Le 24 juin dernier, une première plainte a été déposée par la mère d'une des victimes. Cette dernière dit avoir eu des soupçons après avoir découvert des marques pouvant s'apparenter à des bleus ou des pincements sur le bras de son enfant.

Doriane, plaignante et mère du bébé âgé de huit mois, décide alors de mettre un micro dans le sac de son bébé pour pouvoir savoir si ses soupçons sont fondés. "Ça a été un séisme, un choc, quand j'ai entendu ce qu'il se passait. C'était insupportable, trop difficile à entendre", se remémore-t-elle, au micro de BFM Marseille Provence.

"Ça a été très dur"

Après le premier dépôt de plainte, Chloé, une autre mère, est contactée par la gendarmerie au sujet de ses deux enfants. Ils étaient à l’époque tous les deux gardés par la même nourrice. Elle décide également de déposer plainte et attend d’être convoquée par le tribunal. 

"J'ai eu la confirmation par ma fille qu'elle lui tirait l'oreille. Je me demande ce qu'elle a pu lui faire subir notamment d'un point de vue psychologique, ça a été très dur pour elle en première année de maternelle", souligne la mère.

Présumée innocente, l'assistante maternelle a été placée sous contrôle judiciaire et n'a temporairement plus le droit d'exercer sa profession.

Marie Debais