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Trafic de stupéfiants: neuf individus mis en examen à Marseille

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration)

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP

Une opération de police menée dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs a conduit à la mise en examen de neuf personnes. Huit d'entre elles ont été placées en détention provisoire.

Neuf personnes ont été mises en examen à Marseille dans le cadre d'une enquête pour association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants après une opération de police en régions parisienne et lyonnaise et dans l'Aisne, a appris BFM Marseille auprès du parquet. L'une des personnes mises en examen a été placée sous contrôle judiciaire, les huit autres étant placées en détention provisoire, a précisé le parquet de Marseille.

La brigade de répression du banditisme de la direction zonale de la police judiciaire de Marseille et l'Office central de lutte contre le crime organisé, ont mené lundi dernier une vaste opération policière en banlieue parisienne, en région lyonnaise et dans l'Aisne.

Cette opération est intervenue après l'ouverture en mai à Marseille d'une information judiciaire des chefs de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes (des assassinats en bande organisée), participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de délits punis de 10 ans d'emprisonnement (trafic de stupéfiants) ainsi que non dénonciation de crime.

Des rivaux de la "DZ Mafia"

Les investigations menées ont mis à jour "le fonctionnement et l'organisation d'un groupe criminel tant en ce qui concerne le trafic de stupéfiants, que la préparation d'actions violentes pour le contrôle des points de deal marseillais ou le recrutement de jeunes majeurs ou de mineurs, en provenance notamment de la région parisienne", a indiqué le parquet.

Au total 21 personnes, dont un mineur ont été interpellées lundi, mais seuls sept hommes et deux femmes ont été déférés devant le juge d'instruction et mis en examen.

Une source proche du dossier avait indiqué en début de semaine que ces personnes étaient soupçonnées d'appartenir au clan Yoda, très présent dans la région marseillaise et qui en dispute les points de deal notamment au groupe rival "DZ mafia".

La vendetta de ces deux groupes de narcotrafiquants est responsable d'une hécatombe dans la deuxième ville de France, où 47 personnes, dont des victimes collatérales, ont été tuées depuis le début de l'année.

A.L avec AFP