Nouvelle mobilisation de la CGT à Marseille contre la vie chère

Des manifestants lors d'un rassemblement à Paris le 29 septembre 2022. - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Après la manifestation de mardi, la CGT des Bouches-du-Rhône, très offensive depuis la rentrée, a réuni des centaines de personnes "contre la vie chère" ce samedi à Marseille.
Ils étaient des milliers selon la CGT, 600 selon la préfecture de police, contre 4.200 réunis mardi dans deux cortèges à Marseille et à Martigues.
"L'important pour nous aujourd'hui c'était d'être là et de continuer à poser des temps de mobilisation collective dans un moment où le gouvernement a choisi la répression et la menace pour casser le droit de grève dans un secteur de l'économie important", a expliqué Olivier Mateu, secrétaire général de l'Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône.
"Construire le rapport de force"
Et il espère qu'il y aura du monde lors des prochaines journées de mobilisation annoncées le 27 octobre et le 10 novembre, "et le plus de jour possibles toutes les semaines, jusqu'à ce qu'on mette gouvernement et patronat autour d'une table et qu'ils signent un papier sur lequel il sera écrit le Smic porté à 2.000 euros et la retraite à 60 ans, 55 ans pour les métiers pénibles", a-t-il ajouté.
Aux côtés du député LFI Manuel Bompard, dont le parti avait organisé une marche sur le même thème à Paris dimanche, ils ont défilé sur la Canebière derrière une banderole "contre la vie chère, pour l'augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux", pour "vivre dignement".
Cette nouvelle manifestation est destinée à "continuer à construire le rapport de force, on sait que ça va prendre du temps" et "tout ça contribue à un climat général qui tend à s'amplifier, notamment avec la thématique des retraites en ligne de mire", a expliqué le député à la presse.
Beaucoup de retraités
Dans le cortège, des sympathisants LFI ou PCF, de nombreux travailleurs revêtant des gilets CGT et également beaucoup de retraités, comme Marie-Hélène Thomas, qui estime que "depuis deux/trois mois, le panier de course devient de plus en plus difficile à remplir avec les augmentations de prix incroyables".
Et pour elle, "le prétexte de la guerre en Ukraine, c'est bidon".