Municipales 2026 à Marseille: les écologistes valident leur participation à la coalition de gauche dès le premier tour

Après les communistes début octobre, les écologistes des Bouches-du-Rhône ont voté mardi soir pour la reconduite de la coalition d'union de la gauche dès le premier tour des municipales des 15 et 22 mars prochain à Marseille.
Membre du bureau politique exécutif chez Les Écologistes-EELV, Hassen Hammou a annoncé sur son compte X avoir été élu "chef de file des écologistes à Marseille" pour mener la bataille des municipales.
"J'aurai à coeur de mettre en oeuvre le mandat que les militant.es m'ont confié: construire une alliance de 1er tour avec les forces de gauche et citoyennes du Printemps marseillais", a-t-il écrit.
Les socialistes se prononcent fin octobre
Contrairement aux précédentes municipales, les écologistes partiront cette fois-ci dès le premier tour officiellement sous une bannière d'union de la gauche allant du PS aux communistes. Sans les Insoumis qui ont déjà annoncé présenter une candidature autonome pour laquelle le député Sébastien Delogu est pressenti.
Les socialistes, favorables à l'union, devraient eux se décider fin octobre.
Le choix d'un chef de file des Ecologistes mardi soir s'annonce symbolique: selon toute vraisemblance, la tête de liste du Printemps marseillais devrait être le maire sortant actuel, l'ex-socialiste Benoît Payan (divers gauche), même si ce dernier n'a pas encore officialisé sa candidature.
"La stratégie, c'est l'union avec la majorité sortante", a indiqué à l'AFP Christine Juste, adjointe au maire de Marseille en charge de l'environnement.
Car en 2020, les écologistes étaient partis seuls à l'assaut de la mairie de Marseille avant de rallier la coalition du Printemps marseillais pendant l'entre-deux-tours, permettant à la gauche d'arracher la deuxième ville de France après 25 ans de règne de la droite avec Jean-Claude Gaudin (LR).
Face au Printemps marseillais, la droite devrait également partir unie avec la candidate investie par Les Républicains et Renaissance, Martine Vassal. Battue en 2020 pour la mairie elle a toutefois été élue présidente du conseil départemental et de la métropole.
À l'extrême droite, Franck Allisio (Rassemblement national) a aussi annoncé sa candidature, avec le soutien désormais du sénateur Stéphane Ravier, qui avait un temps rallié Eric Zemmour et son parti Reconquête.