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Marseille: un homme écope d'un an de prison avec sursis après le démantèlement d'un atelier de contrefaçons

Le logo des douanes françaises à Fos-sur-Mer, dans le sud-est de la France, le 4 juillet 2022 (illustration).

Le logo des douanes françaises à Fos-sur-Mer, dans le sud-est de la France, le 4 juillet 2022 (illustration). - CHRISTOPHE SIMON / AFP

Un contrôle opéré le 3 février a permis la découverte de deux colis suspects, qui ont mené les douaniers à son destinataire et à son site de production clandestin.

Un homme de 34 ans, domicilié à Marseille, a été condamné lundi 10 février après le démantèlement d'un atelier clandestin de contrefaçons dans le 3e arrondissement de la ville, indique le parquet.

Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une amende de 24.000 euros, dont 5.000 euros avec sursis, et à une interdiction de gérer pendant 5 ans.

L'individu comparaissait sur reconnaissance préalable de culpabilité des chefs de "transport et détention de marchandise prohibées, vente et complicité de production industrielle de marchandises présentées sous une marque contrefaisante, de blanchiment douanier et de blanchiment de droit commun de l'argent de ce délit".

Des colis suspects interpellés

Le trentenaire avait été placé en garde à vue à la suite d'un contrôle réalisé le 3 février 2025 dans un centre de tri postal par la Brigade de surveillance intérieure des douanes de Marseille.

Les agents avaient alors mis la main sur deux colis suspects contenant plus de 7.800 étiquettes de contrefaçons de nombreuses marques, telles que Lacoste, Hugo Boss ou Under Amour.

En soupçonnant la production de contrefaçons, les douaniers ont enquêté sur le destinataire du colis et ont pu interpeller le mis en cause. Ils ont en outre découvert un site de production clandestin de contrefaçons.

"16.060 étiquettes supplémentaires avaient été saisies ainsi que trois machines de flocage, des carnets de notes relatifs à la revente de contrefaçons et 13.840 euros, outre des stupéfiants", précise le parquet.

L'homme a reconnu les faits et que l'argent découvert correspondait à la vente de contrefaçons.

Mélanie Hennebique